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(Les Nouveaux Commanditaires) : Différence entre versions — atlasmuseum

(Les Nouveaux Commanditaires) : Différence entre versions

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notices="Relais (Céleste Boursier-Mougenot);Matériaux de construction (Lara Almarcegui);Changing a Minute (Jan Kopp);A New Product (Harun Farocki) ;\nA Place Is a Space Remembered (Kenny Hunter) ;\nA Red Thread under the Hand (Griet Dobbels);\nA.property - Gymnase juridictionnel (Anna Scalfi Eghenter) ;\nAlcopops (Pierrick Sorin) ;\nAller/Retour - Citoyenneté et Déplacements (Antoni Muntadas) ;\nAlliant le coeur de Naumburg dans la Architektur- und Umwelthaus (AUH) (Henrik Schrat) ;\nAlter (Emmanuel Saulnier) ;\nAnamorphic meta-signage (Nello Russo) ;\nArt Platform (Didier Faustino) ;\nArènes - Musique pour la Course camarguaise (Goran Bregovic) ;\nAsphalt Cell n°3 (Peter Halley) ;\nBaisse-toi Montagne, Lève-toi Vallon (Ulla von Brandenburg) ;\nBasculeurs Universels debout (Marc Chopy) ;\nBibliothèque de sciences po (Armin Linke) ;\nBob (Erwin Wurm) ;\nBornes (voie romaine) (Patrick Berger) ;\nBourg-Argental/Pilat (Élisabeth Ballet) ;\nBures-Les-Templiers Wash House (Liam Gillick) ;\nC'est la faute au soleil (Dominique Lombardi) ;\nC'est pratique d'avoir un titre (Claude Rutault) ;\nCadence modulaire (Melik Ohanian) ;\nCafé Reflets (Jean-Luc Vilmouth) ;\nCapsule (Matali Crasset) ;\nCaravana Obscura (Christine Felten, Véronique Massinger) ;\nCavallo e Cavallino (Sandro Chia) ;\nCentre de soins palliatifs Saint-Elisabeth (François Azambourg) ;\nCes MAINS (Lani Maestro) ;\nChambre à part (François Azambourg, Florence Doléac, Bless Heiss, Ines Kaag) ;\nChoc de Blocs & Chiffres au vent (Jessica Stockholder) ;\nCollège Notre-Dame-de-la-Major (Krijn de Koning) ;\nColonna di Genk (Luciano Fabro) ;\nComme deux enceintes (Nicolas Floc'h) ;\nCurtain of Rain (Ernst Caramelle) ;\nDe la description (Marina Babakoff) ;\nDe quoi tenir jusqu'à l'ombre (Christian Rizzo) ;\nDemain est un autre jour (Mathieu Lehanneur) ;\nDeparture & Channel of Flight (David Lang, Robin Rimbaud) ;\nDiscobolos (Wim Delvoye) ;\nDiscussion Island Lobby (Liam Gillick) ;\nDrapeaux (Balthasar Burkhard) ;\nDyptiches (Braco Dimitrijevic) ;\nDôme (Kim Sooja) ;\nEdge-Stones: Vière et les moyennes montagnes (Richard Nonas) ;\nEffigie (Georges Traquandi) ;\nEl Gran Trueque (Nicolas Floc'h) ;\nEleven Columns of Light for Night-time Horizon (Michel Verjux) ;\nEn attendant le Mo(nu)ment (Société Réaliste) ;\nEnquête sur le/notre dehors (Valence-le-Haut) à la date du 24 avril 2012 (Alejandra Riera) ;\nErgens is het beter (Loek Grootjans) ;\nErrare Humanum Est (Francesco Finizio) ;\nEssarois Wash House (Dominique Gonzalez-Foerster) ;\nEt pluie le soleil (Cécile Bart) ;\nEuropean Think Tank (Sammy Engramer) ;\nEuville (Susanne Bürner) ;\nExcideuil folie (dECOi) ;\nExpo 2000 (Bruno Serralongue) ;\nFemme au miroir (Loïc Raguénès) ;\nFlow My City (Herve Paraponaris) ;\nFontaine Saint-Gengoult (Jean Villemin) ;\nHaut du Lièvre (Kirsten Everberg) ;\nHelsinki Business Campus (Martha Rosler) ;\nHemelpOOrt (Honoré δ'O) ;\nHistory and Stories Lab (Massimo Bartolini) ;\nHommage à Jacques Lacan (Alain Séchas) ;\nHommage à Émile Coué (Alain Séchas) ;\nHommage à Émile Gallé (Gary Webb) ;\nHorizons - Les Sentiers de l'eau (Tadashi Kawamata) ;\nHullabaloo (Qubo Gas) ;\nHôpital Valvert (Valérie Mrejen) ;\nIn girum imus nocte et consumimur igni (Didier Faustino) ;\nJardin (Kinya Maruyama) ;\nJe vous aime (Agatha Ruiz de la Prada) ;\nKvarteret Fältöversten (Magnus Bärtas) ;\nL'Affaire des incendies (Anita Molinero) ;\nL'Allée des Tilleuls (Véronique Joumard) ;\nL'Ossuaire de Runan (Tania Mouraud) ;\nL'Écume des jours (Didier Faustino) ;\nL'Église manoir de Kleinliebenau (Atelier Le Balto) ;\nL'Éveil (Sarkis) ;\nLa 213429e Partie du monde (Michel Aubry) ;\nLa 72593e Partie du monde (Michel Aubry) ;\nLa Chapelle du Souvenir (John M Armleder) ;\nLa Grotte magique (John M Armleder) ;\nLa Jetée sur l'herbe (Nicolas Floc'h) ;\nLa Maison de la mémoire (Eulàlia Valldosera) ;\nLa Maison des pêcheurs (Adelfo Scaranello) ;\nLa Maison forestière (Simon Patterson) ;\nLa Maison où j'ai grandi à Plougonver (Claude Lévêque) ;\nLa Malle du Lycée Descartes (Patrick Corillon) ;\nLa Patate chaude (Nicolas Floc'h) ;\nLa Penseuse tigresse (Emilio Lopez-Menchero) ;\nLa Place des savonniers (Alexandre Chemetoff) ;\nLa Place Jean Coz (Andréas Brandolini, Fabrice Domercq, Jasper Morrison) ;\nLa Traversée ; l'Isère et le Travail (Susanne Bürner) ;\nLa Triangulaire de Cransac 'Musée de la Mémoire - Propriété Universelle ®' (Joëlle Tuerlinckx) ;\nLa Vie de l'Olivier (Sarkis, Manuel Paoli) ;\nLa Vie en chemin (Claude Lévêque) ;\nLe Lavoir de Phlin (Raoul Marek) ;\nLe Banc de sable (Olivier Bedu) ;\nLe Belvédère des Ondes (Jean-Luc Vilmouth) ;\n"
 
texte=""En effet, tandis que les artistes avec leurs œuvres  assumaient toutes leurs responsabilités jusqu’à devenir les parangons de l’ambition moderniste, la société, elle, s’est tournée vers les œuvres du passé en donnant au patrimoine une importance qui est sans précédent dans l’histoire. Jusqu’ici, en art, les citoyens demeuraient silencieux. Ils se satisfaisaient de relations anonymes avec les artistes et cantonnaient leurs œuvres dans un rôle patrimonial géré par des marchés et des institutions dont les critères et les valeurs ne sauraient être les ressorts d’un projet politique et à fortiori artistique.\n\nLa reconnaissance de la personne ne signifie pas que le rôle de l’art doive dorénavant se réduire à satisfaire le narcissisme de ce nouveau souverain qu’est l’individu, ni se déliter dans une réinvention esthétique sans autre finalité qu’elle même ou encore nourrir une industrie du spectacle. Par ailleurs, ce n’est assurément pas dans le déni, l’affrontement ou l’asphyxie contractuelle que les personnes peuvent s’épanouir et affirmer leur dignité en démocratie. C’est bien dans un dialogue libre et bienveillant motivé par un désir de faire commun. Et, pour avoir le désir  d’affronter les difficultés d’une négociation et d’explorer les possibilités qu’elle offre, existe-t-il une finalité plus valorisante qu’une oeuvre d’art qui manifeste les valeurs humaines qui l’ont portée et les vertus qui ont permis de la réaliser ?\n\nIl fallait donc créer une scène de l’art sur laquelle les relations soient régies par un Protocole qui donne la parole à tous les acteurs sociaux concernés, sans exclusive. Un Protocole qui définisse également leurs responsabilités  respectives afin que leur action commune puisse  faire œuvre et permettre à cette dernière de devenir, elle-même, un acteur de la vie sociale autant que le manifeste d’une liberté de pensée et d’action que chacun fait sienne.\n\nCe nouveau contexte est devenu une réalité tangible : des centaines d’œuvres, de toute nature, en témoignent et démontrent que c’est bien chez ce citoyen autant que chez les artistes que se trouvent l’intelligence nécessaire à la mise en lumière des nécessités culturelles de l’époque ainsi que la courage et la capacité d’agir en conséquence. Car il s’agit d’acquérir une meilleure connaissance de nos besoins culturels, et d’expérimenter, en créant  pour les satisfaire, de nouvelles formes de relations aux autres et à soi, au temps et à l’environnement. Dans la période de mutations que nous connaissons, le défi est incontournable.\n\nPour relever ce défi, la politique menée par la Société des Nouveaux commanditaires part de la demande de la personne pour atteindre au général ; et non l’inverse.  L’action se déroule sur une scène de l’art sortie de ses murs et dressée en n’importe quel point d’un territoire. Cette scène est ouverte à qui souhaite y assumer une responsabilité d’acteur à part entière, et non de simple participant, car le citoyen y devient l’égal de l’artiste et y acquiert l’autorité de dire publiquement une nécessité de créer ainsi que l’autorité de juger ce qui est réalisé au nom de l’art.\n\nSur cette nouvelle scène, les relations entre toutes les parties concernées sont régies par la confiance pour s’entendre, et non par un acte d’autorité ou des règlementations. C’est en assumant leur propre responsabilité que les acteurs donnent à leur engagement individuel un sens commun, et non plus seulement privé. Enfin, pour que des mondes qui s’ignorent puissent se rencontrer et faire émerger un Art de la démocratie, ce Protocole a défini le rôle d’un nouvel acteur : le médiateur. L’expérience a démontré qu’il est essentiel et qu’à l’avenir il sera sans doute appelé à intervenir en bien d’autres domaines."\n\nFrançois Hers\n"
 
texte=""En effet, tandis que les artistes avec leurs œuvres  assumaient toutes leurs responsabilités jusqu’à devenir les parangons de l’ambition moderniste, la société, elle, s’est tournée vers les œuvres du passé en donnant au patrimoine une importance qui est sans précédent dans l’histoire. Jusqu’ici, en art, les citoyens demeuraient silencieux. Ils se satisfaisaient de relations anonymes avec les artistes et cantonnaient leurs œuvres dans un rôle patrimonial géré par des marchés et des institutions dont les critères et les valeurs ne sauraient être les ressorts d’un projet politique et à fortiori artistique.\n\nLa reconnaissance de la personne ne signifie pas que le rôle de l’art doive dorénavant se réduire à satisfaire le narcissisme de ce nouveau souverain qu’est l’individu, ni se déliter dans une réinvention esthétique sans autre finalité qu’elle même ou encore nourrir une industrie du spectacle. Par ailleurs, ce n’est assurément pas dans le déni, l’affrontement ou l’asphyxie contractuelle que les personnes peuvent s’épanouir et affirmer leur dignité en démocratie. C’est bien dans un dialogue libre et bienveillant motivé par un désir de faire commun. Et, pour avoir le désir  d’affronter les difficultés d’une négociation et d’explorer les possibilités qu’elle offre, existe-t-il une finalité plus valorisante qu’une oeuvre d’art qui manifeste les valeurs humaines qui l’ont portée et les vertus qui ont permis de la réaliser ?\n\nIl fallait donc créer une scène de l’art sur laquelle les relations soient régies par un Protocole qui donne la parole à tous les acteurs sociaux concernés, sans exclusive. Un Protocole qui définisse également leurs responsabilités  respectives afin que leur action commune puisse  faire œuvre et permettre à cette dernière de devenir, elle-même, un acteur de la vie sociale autant que le manifeste d’une liberté de pensée et d’action que chacun fait sienne.\n\nCe nouveau contexte est devenu une réalité tangible : des centaines d’œuvres, de toute nature, en témoignent et démontrent que c’est bien chez ce citoyen autant que chez les artistes que se trouvent l’intelligence nécessaire à la mise en lumière des nécessités culturelles de l’époque ainsi que la courage et la capacité d’agir en conséquence. Car il s’agit d’acquérir une meilleure connaissance de nos besoins culturels, et d’expérimenter, en créant  pour les satisfaire, de nouvelles formes de relations aux autres et à soi, au temps et à l’environnement. Dans la période de mutations que nous connaissons, le défi est incontournable.\n\nPour relever ce défi, la politique menée par la Société des Nouveaux commanditaires part de la demande de la personne pour atteindre au général ; et non l’inverse.  L’action se déroule sur une scène de l’art sortie de ses murs et dressée en n’importe quel point d’un territoire. Cette scène est ouverte à qui souhaite y assumer une responsabilité d’acteur à part entière, et non de simple participant, car le citoyen y devient l’égal de l’artiste et y acquiert l’autorité de dire publiquement une nécessité de créer ainsi que l’autorité de juger ce qui est réalisé au nom de l’art.\n\nSur cette nouvelle scène, les relations entre toutes les parties concernées sont régies par la confiance pour s’entendre, et non par un acte d’autorité ou des règlementations. C’est en assumant leur propre responsabilité que les acteurs donnent à leur engagement individuel un sens commun, et non plus seulement privé. Enfin, pour que des mondes qui s’ignorent puissent se rencontrer et faire émerger un Art de la démocratie, ce Protocole a défini le rôle d’un nouvel acteur : le médiateur. L’expérience a démontré qu’il est essentiel et qu’à l’avenir il sera sans doute appelé à intervenir en bien d’autres domaines."\n\nFrançois Hers\n"
 
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Departure & Channel of Flight (David Lang, Robin Rimbaud) ;
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Discobolos (Wim Delvoye) ;
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Discussion Island Lobby (Liam Gillick) ;
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Drapeaux (Balthasar Burkhard) ;
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Dyptiches (Braco Dimitrijevic) ;
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Dôme (Kim Sooja) ;
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Effigie (Georges Traquandi) ;
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En attendant le Mo(nu)ment (Société Réaliste) ;
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Ergens is het beter (Loek Grootjans) ;
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Et pluie le soleil (Cécile Bart) ;
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European Think Tank (Sammy Engramer) ;
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Euville (Susanne Bürner) ;
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Excideuil folie (dECOi) ;
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Expo 2000 (Bruno Serralongue) ;
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Femme au miroir (Loïc Raguénès) ;
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Flow My City (Herve Paraponaris) ;
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Fontaine Saint-Gengoult (Jean Villemin) ;
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Haut du Lièvre (Kirsten Everberg) ;
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Helsinki Business Campus (Martha Rosler) ;
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HemelpOOrt (Honoré δ'O) ;
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History and Stories Lab (Massimo Bartolini) ;
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Hommage à Jacques Lacan (Alain Séchas) ;
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Hommage à Émile Coué (Alain Séchas) ;
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Hommage à Émile Gallé (Gary Webb) ;
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Horizons - Les Sentiers de l'eau (Tadashi Kawamata) ;
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Hullabaloo (Qubo Gas) ;
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Hôpital Valvert (Valérie Mrejen) ;
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In girum imus nocte et consumimur igni (Didier Faustino) ;
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Jardin (Kinya Maruyama) ;
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Je vous aime (Agatha Ruiz de la Prada) ;
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Kvarteret Fältöversten (Magnus Bärtas) ;
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L'Affaire des incendies (Anita Molinero) ;
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L'Allée des Tilleuls (Véronique Joumard) ;
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L'Ossuaire de Runan (Tania Mouraud) ;
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L'Écume des jours (Didier Faustino) ;
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L'Église manoir de Kleinliebenau (Atelier Le Balto) ;
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L'Éveil (Sarkis) ;
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La Maison des pêcheurs (Adelfo Scaranello) ;
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La Maison forestière (Simon Patterson) ;
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La Maison où j'ai grandi à Plougonver (Claude Lévêque) ;
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La Malle du Lycée Descartes (Patrick Corillon) ;
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La Patate chaude (Nicolas Floc'h) ;
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La Penseuse tigresse (Emilio Lopez-Menchero) ;
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La Place des savonniers (Alexandre Chemetoff) ;
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La Place Jean Coz (Andréas Brandolini, Fabrice Domercq, Jasper Morrison) ;
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La Traversée ; l'Isère et le Travail (Susanne Bürner) ;
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La Triangulaire de Cransac 'Musée de la Mémoire - Propriété Universelle ®' (Joëlle Tuerlinckx) ;
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La Vie de l'Olivier (Sarkis, Manuel Paoli) ;
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Le Lavoir de Phlin (Raoul Marek) ;
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Le Banc de sable (Olivier Bedu) ;
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Le Belvédère des Ondes (Jean-Luc Vilmouth) ;
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"En effet, tandis que les artistes avec leurs œuvres assumaient toutes leurs responsabilités jusqu’à devenir les parangons de l’ambition moderniste, la société, elle, s’est tournée vers les œuvres du passé en donnant au patrimoine une importance qui est sans précédent dans l’histoire. Jusqu’ici, en art, les citoyens demeuraient silencieux. Ils se satisfaisaient de relations anonymes avec les artistes et cantonnaient leurs œuvres dans un rôle patrimonial géré par des marchés et des institutions dont les critères et les valeurs ne sauraient être les ressorts d’un projet politique et à fortiori artistique.

La reconnaissance de la personne ne signifie pas que le rôle de l’art doive dorénavant se réduire à satisfaire le narcissisme de ce nouveau souverain qu’est l’individu, ni se déliter dans une réinvention esthétique sans autre finalité qu’elle même ou encore nourrir une industrie du spectacle. Par ailleurs, ce n’est assurément pas dans le déni, l’affrontement ou l’asphyxie contractuelle que les personnes peuvent s’épanouir et affirmer leur dignité en démocratie. C’est bien dans un dialogue libre et bienveillant motivé par un désir de faire commun. Et, pour avoir le désir d’affronter les difficultés d’une négociation et d’explorer les possibilités qu’elle offre, existe-t-il une finalité plus valorisante qu’une oeuvre d’art qui manifeste les valeurs humaines qui l’ont portée et les vertus qui ont permis de la réaliser ?

Il fallait donc créer une scène de l’art sur laquelle les relations soient régies par un Protocole qui donne la parole à tous les acteurs sociaux concernés, sans exclusive. Un Protocole qui définisse également leurs responsabilités respectives afin que leur action commune puisse faire œuvre et permettre à cette dernière de devenir, elle-même, un acteur de la vie sociale autant que le manifeste d’une liberté de pensée et d’action que chacun fait sienne.

Ce nouveau contexte est devenu une réalité tangible : des centaines d’œuvres, de toute nature, en témoignent et démontrent que c’est bien chez ce citoyen autant que chez les artistes que se trouvent l’intelligence nécessaire à la mise en lumière des nécessités culturelles de l’époque ainsi que la courage et la capacité d’agir en conséquence. Car il s’agit d’acquérir une meilleure connaissance de nos besoins culturels, et d’expérimenter, en créant pour les satisfaire, de nouvelles formes de relations aux autres et à soi, au temps et à l’environnement. Dans la période de mutations que nous connaissons, le défi est incontournable.

Pour relever ce défi, la politique menée par la Société des Nouveaux commanditaires part de la demande de la personne pour atteindre au général ; et non l’inverse. L’action se déroule sur une scène de l’art sortie de ses murs et dressée en n’importe quel point d’un territoire. Cette scène est ouverte à qui souhaite y assumer une responsabilité d’acteur à part entière, et non de simple participant, car le citoyen y devient l’égal de l’artiste et y acquiert l’autorité de dire publiquement une nécessité de créer ainsi que l’autorité de juger ce qui est réalisé au nom de l’art.

Sur cette nouvelle scène, les relations entre toutes les parties concernées sont régies par la confiance pour s’entendre, et non par un acte d’autorité ou des règlementations. C’est en assumant leur propre responsabilité que les acteurs donnent à leur engagement individuel un sens commun, et non plus seulement privé. Enfin, pour que des mondes qui s’ignorent puissent se rencontrer et faire émerger un Art de la démocratie, ce Protocole a défini le rôle d’un nouvel acteur : le médiateur. L’expérience a démontré qu’il est essentiel et qu’à l’avenir il sera sans doute appelé à intervenir en bien d’autres domaines."

François Hers

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