Le Rhône (Elger Esser) : Différence entre versions

De atlasmuseum
Aller à : navigation, rechercher
(Conversion v2)
(typo)
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<ArtworkPage
+
{{Notice d'œuvre
q=""
+
|titre=Le Rhône
titre="Le Rhône"
+
|site_coordonnees=43.676647, 4.6277769
site_coordonnees="43.676647, 4.6277769"
+
|artiste=Elger Esser
artiste="Elger Esser"
+
|nature=pérenne
nature="pérenne"
+
|image_principale=©elger esser.jpg
image_principale="©elger esser.jpg"
+
|description=3 photos couleur 80 x 160 cm.\nAprès une enfance passée à Rome, Elger Esser entre à la Kunstakademie de Düsserldorf et rejoint la classe des Becher : ces influences fortes et complémentaires vont durablement marquer son oeuvre. De l’épisode romain de sa vie, il garde le souvenir de longues déambulations vers des sites en apparence « sans qualité » d’où il observe les changements qu’apportent la lumière, le vent, les nuages et les saisons, et qu’il préfère aux lieux chargés d’histoire. Il quitte la Péninsule avec une parfaite connaissance de l’histoire de l’art, un goût prononcé pour les dessins de Poussin et du Lorrain, et une certaine familiarité avec les paysagistes italiens. Auprès de Becher, il acquiert une solide maîtrise de tous les procédés photographiques, étudie les travaux sur le paysage des grands photographes du XIXe siècle et se passionne pour les descriptions de la nature qu’échangent Flaubert et Maupassant. S’écartant de la vision objective et documentaire des Becher, il partage toutefois leur inquiétude quant à la disparition inéluctable des traces de notre histoire, mais sil fera de la lente métamorphose du paysage sa quête quasi-exclusive. Fidèle à ses préoccupations récurrentes, Elger Esser compose pour cette commande publique des images intemporelles, dénuées de toute présence humaine ou de tout référent architectural précis. Le Rhône demeure ici son guide, il en suit le cours aux portes d’Arles, comme le fit Charles Nègre avant lui, il en dessine les méandres au travers de la plaine camarguaise et s’attarde sur la vacuité de l’horizon alors que le fleuve s’abandonne à la mer. Il propose avec nostalgie la beauté de la nature originelle avec ses eaux paisibles et la douce lumière du soleil levant qui gomme les contrastes et rehausse d’un ton sépia la monochromie de ce « dessin photographique ».\nAgnès de Gouvion Saint-Cyr
description="3 photos couleur 80 x 160 cm."
+
|type_art=photographie
après_une_enfance_passee_à_rome,_elger_esser_entre_à_la_kunstakademie_de_düsserldorf_et_rejoint_la_classe_des_becher_:_ces_influences_fortes_et_complementaires_vont_durablement_marquer_son_oeuvre._de_l’episode_romain_de_sa_vie,_il_garde_le_souvenir_de_longues_deambulations_vers_des_sites_en_apparence_«_sans_qualite_»_d’où_il_observe_les_changements_qu’apportent_la_lumière,_le_vent,_les_nuages_et_les_saisons,_et_qu’il_prefère_aux_lieux_charges_d’histoire._il_quitte_la_peninsule_avec_une_parfaite_connaissance_de_l’histoire_de_l’art,_un_goût_prononce_pour_les_dessins_de_poussin_et_du_lorrain,_et_une_certaine_familiarite_avec_les_paysagistes_italiens._auprès_de_becher,_il_acquiert_une_solide_maitrise_de_tous_les_procedes_photographiques,_etudie_les_travaux_sur_le_paysage_des_grands_photographes_du_xixe_siècle_et_se_passionne_pour_les_descriptions_de_la_nature_qu’echangent_flaubert_et_maupassant._s’ecartant_de_la_vision_objective_et_documentaire_des_becher,_il_partage_toutefois_leur_inquietude_quant_à_la_disparition_ineluctable_des_traces_de_notre_histoire,_mais_sil_fera_de_la_lente_metamorphose_du_paysage_sa_quête_quasi-exclusive._fidèle_à_ses_preoccupations_recurrentes,_elger_esser_compose_pour_cette_commande_publique_des_images_intemporelles,_denuees_de_toute_presence_humaine_ou_de_tout_referent_architectural_precis._le_rhône_demeure_ici_son_guide,_il_en_suit_le_cours_aux_portes_d’arles,_comme_le_fit_charles_nègre_avant_lui,_il_en_dessine_les_meandres_au_travers_de_la_plaine_camarguaise_et_s’attarde_sur_la_vacuite_de_l’horizon_alors_que_le_fleuve_s’abandonne_à_la_mer._il_propose_avec_nostalgie_la_beaute_de_la_nature_originelle_avec_ses_eaux_paisibles_et_la_douce_lumière_du_soleil_levant_qui_gomme_les_contrastes_et_rehausse_d’un_ton_sepia_la_monochromie_de_ce_«_dessin_photographique_».="Après une enfance passée à Rome, Elger Esser entre à la Kunstakademie de Düsserldorf et rejoint la classe des Becher : ces influences fortes et complémentaires vont durablement marquer son oeuvre. De l’épisode romain de sa vie, il garde le souvenir de longues déambulations vers des sites en apparence « sans qualité » d’où il observe les changements qu’apportent la lumière, le vent, les nuages et les saisons, et qu’il préfère aux lieux chargés d’histoire. Il quitte la Péninsule avec une parfaite connaissance de l’histoire de l’art, un goût prononcé pour les dessins de Poussin et du Lorrain, et une certaine familiarité avec les paysagistes italiens. Auprès de Becher, il acquiert une solide maîtrise de tous les procédés photographiques, étudie les travaux sur le paysage des grands photographes du XIXe siècle et se passionne pour les descriptions de la nature qu’échangent Flaubert et Maupassant. S’écartant de la vision objective et documentaire des Becher, il partage toutefois leur inquiétude quant à la disparition inéluctable des traces de notre histoire, mais sil fera de la lente métamorphose du paysage sa quête quasi-exclusive. Fidèle à ses préoccupations récurrentes, Elger Esser compose pour cette commande publique des images intemporelles, dénuées de toute présence humaine ou de tout référent architectural précis. Le Rhône demeure ici son guide, il en suit le cours aux portes d’Arles, comme le fit Charles Nègre avant lui, il en dessine les méandres au travers de la plaine camarguaise et s’attarde sur la vacuité de l’horizon alors que le fleuve s’abandonne à la mer. Il propose avec nostalgie la beauté de la nature originelle avec ses eaux paisibles et la douce lumière du soleil levant qui gomme les contrastes et rehausse d’un ton sépia la monochromie de ce « dessin photographique »."
+
|inauguration=2009
agnès_de_gouvion_saint-cyr="Agnès de Gouvion Saint-Cyr"
+
|programme=commande publique MCC
type_art="photographie"
+
|contexte_production=Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication–Centre national des Arts plastiques (CNAP) à Elger Esser pour les Rencontres d’Arles 2009.
inauguration="2009"
+
|periode_art=art contemporain
programme="commande publique MCC"
+
|site_pays=France
contexte_production="Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication–Centre national des Arts plastiques (CNAP) à Elger Esser pour les Rencontres d’Arles 2009."
+
|site_pmr=je ne sais pas
periode_art="art contemporain"
+
|source=http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARL_212_VForm&Flash=1&FRM=Frame:ARL_331
site_pays="France"
+
}}
site_pmr="je ne sais pas"
+
source="http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARL_212_VForm&Flash=1&FRM=Frame:ARL_331"
+
/>
+
<div style="visibility:hidden; height:0px">
+
[[Titre::Le Rhône]]
+
[[Coordonnées::43.676647, 4.6277769]]
+
[[Auteur::Elger Esser]]
+
[[Nature::pérenne]]
+
[[Image principale::©elger esser.jpg]]
+
[[Type d'art::photographie]]
+
[[Date d'inauguration::2009]]
+
[[Programme::commande publique MCC]]
+
[[Période_d'art::art contemporain]]
+
[[Pays::France]]
+
[[PMR::je ne sais pas]]
+
</div>
+
[[Category:Notices d'œuvre]]
+

Version actuelle en date du 6 décembre 2019 à 11:33

Œuvre

TitreLe Rhône
Description
3 photos couleur 80 x 160 cm.
Après une enfance passée à Rome, Elger Esser entre à la Kunstakademie de Düsserldorf et rejoint la classe des Becher : ces influences fortes et complémentaires vont durablement marquer son oeuvre. De l’épisode romain de sa vie, il garde le souvenir de longues déambulations vers des sites en apparence « sans qualité » d’où il observe les changements qu’apportent la lumière, le vent, les nuages et les saisons, et qu’il préfère aux lieux chargés d’histoire. Il quitte la Péninsule avec une parfaite connaissance de l’histoire de l’art, un goût prononcé pour les dessins de Poussin et du Lorrain, et une certaine familiarité avec les paysagistes italiens. Auprès de Becher, il acquiert une solide maîtrise de tous les procédés photographiques, étudie les travaux sur le paysage des grands photographes du XIXe siècle et se passionne pour les descriptions de la nature qu’échangent Flaubert et Maupassant. S’écartant de la vision objective et documentaire des Becher, il partage toutefois leur inquiétude quant à la disparition inéluctable des traces de notre histoire, mais sil fera de la lente métamorphose du paysage sa quête quasi-exclusive. Fidèle à ses préoccupations récurrentes, Elger Esser compose pour cette commande publique des images intemporelles, dénuées de toute présence humaine ou de tout référent architectural précis. Le Rhône demeure ici son guide, il en suit le cours aux portes d’Arles, comme le fit Charles Nègre avant lui, il en dessine les méandres au travers de la plaine camarguaise et s’attarde sur la vacuité de l’horizon alors que le fleuve s’abandonne à la mer. Il propose avec nostalgie la beauté de la nature originelle avec ses eaux paisibles et la douce lumière du soleil levant qui gomme les contrastes et rehausse d’un ton sépia la monochromie de ce « dessin photographique ».
Agnès de Gouvion Saint-Cyr
Date2009
Naturepérenne
Programmecommande publique MCC
Contexte de production
Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication–Centre national des Arts plastiques (CNAP) à Elger Esser pour les Rencontres d’Arles 2009.
Périodeart contemporain
Domainephotographie

Site

PaysFrance
PMRje ne sais pas
Latitude/Longitude43° 40′ 36″ N
4° 37′ 40″ E






















Fichier:©elger esser.jpg