Les Orgues des Landes (Séverine Hubard) : Différence entre versions
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|description=Le site d’Arjuzanx aujourd’hui refuge des grues cendrées est une ancienne mine de lignite à ciel ouvert. La « renaturalisation » du site industriel offre ce paysage unique. Proposer là un geste artistique n’était pas sans péril. Il fallait à l’artiste savoir se mesurer à une histoire qui fut d’abord la destruction d’un paysage avant sa réinvention en merveille naturelle. C’est plutôt sur le second moment que l’artiste se positionne. Mais il est significatif, ici, de remarquer qu’en cours de chantier un membre de l’association a découvert en contre bas, une œuvre du sculpteur Latapie (une ancienne commande d’EDF), cette œuvre d’assemblage métallique répondant plutôt au premier volet de l’histoire industrielle de ce site. La résonance entre les deux œuvres n’est pas vaine.\nSéverine Hubard propose un renversement. Elle crée littéralement une merveille naturelle au cœur du site paysagé, sur le modèle des orgues basaltiques des Giant causeway* en Irlande du Nord. Utilisant 120 tonnes de bois de pin pour façonner sur un hectare une oeuvre qui apparaît comme surgie du paysage. L'œuvre à travers le couple, nature - artifice, répond au site, artificiel - naturel. L’idée de merveille, venant du gigantisme et de l’étonnement, nous saisit à la rencontre de cette œuvre. Nous sommes devant un monument, l’artiste parlerait de « profusion ». Profusion qu’il est impossible d’enclore dans une explication. Les Orgues des Landes est une œuvre qui tient à un feuilletage multiple ; l’histoire d’un site ; le fait que l’artiste soit sans atelier et « travaille sur place », sous-entendu avec les autres, au gré des résidences qui lui sont proposées qu’elle transforme en chantier collectif ; elle travaille au contact du monde. Sa parole épouse les paroles de ceux qui sont engagés dans son aventure, son expérience s’aiguise des expériences des autres ; le collectif fait corps sur un chemin au bout duquel l’œuvre tient par la force de cette dynamique. \n*Giant causeway : pas de géant | |description=Le site d’Arjuzanx aujourd’hui refuge des grues cendrées est une ancienne mine de lignite à ciel ouvert. La « renaturalisation » du site industriel offre ce paysage unique. Proposer là un geste artistique n’était pas sans péril. Il fallait à l’artiste savoir se mesurer à une histoire qui fut d’abord la destruction d’un paysage avant sa réinvention en merveille naturelle. C’est plutôt sur le second moment que l’artiste se positionne. Mais il est significatif, ici, de remarquer qu’en cours de chantier un membre de l’association a découvert en contre bas, une œuvre du sculpteur Latapie (une ancienne commande d’EDF), cette œuvre d’assemblage métallique répondant plutôt au premier volet de l’histoire industrielle de ce site. La résonance entre les deux œuvres n’est pas vaine.\nSéverine Hubard propose un renversement. Elle crée littéralement une merveille naturelle au cœur du site paysagé, sur le modèle des orgues basaltiques des Giant causeway* en Irlande du Nord. Utilisant 120 tonnes de bois de pin pour façonner sur un hectare une oeuvre qui apparaît comme surgie du paysage. L'œuvre à travers le couple, nature - artifice, répond au site, artificiel - naturel. L’idée de merveille, venant du gigantisme et de l’étonnement, nous saisit à la rencontre de cette œuvre. Nous sommes devant un monument, l’artiste parlerait de « profusion ». Profusion qu’il est impossible d’enclore dans une explication. Les Orgues des Landes est une œuvre qui tient à un feuilletage multiple ; l’histoire d’un site ; le fait que l’artiste soit sans atelier et « travaille sur place », sous-entendu avec les autres, au gré des résidences qui lui sont proposées qu’elle transforme en chantier collectif ; elle travaille au contact du monde. Sa parole épouse les paroles de ceux qui sont engagés dans son aventure, son expérience s’aiguise des expériences des autres ; le collectif fait corps sur un chemin au bout duquel l’œuvre tient par la force de cette dynamique. \n*Giant causeway : pas de géant | ||
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| + | |source=[http://www.laforetdartcontemporain.com/index.php/2016/08/02/les-orgues-des-landes/ Les Orgues des Landes, Séverine Hubard, Arjusanx 2019] (La Forêt d'Art Contemporain) | ||
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Version du 20 juillet 2020 à 11:30
Exporter cette œuvre sur Wikidata Œuvre
| Titre | Les Orgues des Landes |
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| Description Le site d’Arjuzanx aujourd’hui refuge des grues cendrées est une ancienne mine de lignite à ciel ouvert. La « renaturalisation » du site industriel offre ce paysage unique. Proposer là un geste artistique n’était pas sans péril. Il fallait à l’artiste savoir se mesurer à une histoire qui fut d’abord la destruction d’un paysage avant sa réinvention en merveille naturelle. C’est plutôt sur le second moment que l’artiste se positionne. Mais il est significatif, ici, de remarquer qu’en cours de chantier un membre de l’association a découvert en contre bas, une œuvre du sculpteur Latapie (une ancienne commande d’EDF), cette œuvre d’assemblage métallique répondant plutôt au premier volet de l’histoire industrielle de ce site. La résonance entre les deux œuvres n’est pas vaine. Séverine Hubard propose un renversement. Elle crée littéralement une merveille naturelle au cœur du site paysagé, sur le modèle des orgues basaltiques des Giant causeway* en Irlande du Nord. Utilisant 120 tonnes de bois de pin pour façonner sur un hectare une oeuvre qui apparaît comme surgie du paysage. L'œuvre à travers le couple, nature - artifice, répond au site, artificiel - naturel. L’idée de merveille, venant du gigantisme et de l’étonnement, nous saisit à la rencontre de cette œuvre. Nous sommes devant un monument, l’artiste parlerait de « profusion ». Profusion qu’il est impossible d’enclore dans une explication. Les Orgues des Landes est une œuvre qui tient à un feuilletage multiple ; l’histoire d’un site ; le fait que l’artiste soit sans atelier et « travaille sur place », sous-entendu avec les autres, au gré des résidences qui lui sont proposées qu’elle transforme en chantier collectif ; elle travaille au contact du monde. Sa parole épouse les paroles de ceux qui sont engagés dans son aventure, son expérience s’aiguise des expériences des autres ; le collectif fait corps sur un chemin au bout duquel l’œuvre tient par la force de cette dynamique. *Giant causeway : pas de géant | |
| Date | 2016 |
| Nature | pérenne |
| Numéro d'inventaire | 16 |
| État de conservation | bon état |
| Période | art contemporain |
| Domaine | sculpture monumentale |
| Matériau | bois |
| Précision sur les dimensions | diverses |
| Sujet représenté | Organ |
| Commanditaire | La Forêt d'Art Contemporain |
| Commissaire | Jean François Dumont |
| Partenaires publics | DRAC Aquitaine, Conseil Régional d'Aquitaine, CD des Landes, CD de la Gironde, Parc naturel régional des Landes de Gascogne, Syndicat Mixte d'Arjuzanx, commune d'Arjuzanx |
| Partenaires privés | entreprise Alliance Forêt Bois |
| Collaborateurs | Ecoles d'art de Pau et Tarbes |
| Propriétaire | Syndicat mixte d'Arjuzanx |
Site
| Lieu | Site d'Arjuzanx |
|---|---|
| Ville | Arjuzanx |
| Département | Landes |
| Région | Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes |
| Pays | France |
| Accès à pied | |
| PMR | je ne sais pas |
| Latitude/Longitude | 44° 01′ 23″ N 0° 50′ 39″ O |
