Light on the Net (Masaki Fujihata) : Différence entre versions

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|description=Le projet Light on the Net (1996-2001) consiste en une matrice de 7 x 7 (soit 49) ampoules de 20 watts suspendue dans le hall du centre Softopia à Gifu, Japon. Par l’intermédiaire d’un site Internet et en cliquant sur l’image transmise en direct de cette matrice lumineuse, on peut éteindre ou allumer les ampoules. Une telle action à distance sur une installation réelle, et sur sa représentation à l’échelle planétaire, met en évidence les stratégies de compétition et/ou de coopération qui peuvent conduire à des signes et à des messages partagés.
 
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|notice_augmentee=Né en 1956 à Tokyo, Masaki Fujihata est un artiste contemporain. Il est notamment reconnu par ses installations vidéo et nouveaux médias. Dès le début des années 1980, il produit des animations en images de synthèse, par exemple Mandala (1983).\nEn 1992, il réalise son œuvre Impressing velocity à l'aide d'un GPS et d'une caméra vidéo. Cette œuvre sera exposé à Paris dans le cadre de la biennale Artifices.\nL'auteur nous explique son œuvre :\n« Vous pouvez voir d'abord sur le moniteur la trajectoire des données collectées grâce au GPS. Celle-ci se présente sous la forme d'une image fil de fer tridimensionnelle. Chaque point de cette forme est connecté avec une image vidéo d'une minute. Lorsque vous cliquez sur l'un de ces points, la vidéo qui présente ma vision subjective de l'ascension de la montagne à ce point précis apparaît. En les cliquant successivement, vous pouvez suivre mon expérience et surtout comprendre la cause et l'effet des formes recomposées du mont Fuji telles qu'elles sont produites à partir des données collectées par le GPS.\nNous pouvons mémoriser notre expérience de deux manières. L'une est la mémoire de notre cerveau (de notre corps) et l'autre est le système en dehors de notre corps (par exemple le bloc-notes sur lequel on écrit à la main ou l'enregistrement sur cassette). Nous avons ainsi deux possibilités de construire l'impression d'une même expérience. Mes souvenirs d'enfance ne résultent pas seulement de mes expériences réelles directes, mais aussi de l'information indirecte donnée par mes parents, comme les photos prises quand j'étais bébé. Plusieurs couches composent un même souvenir : l'expérience directe, le souvenir à partir d'éléments enregistrés, le montage qui en est fait. Et tout cela se passe au même moment.\nDans ce projet, je peux constater les différences entre l'impression de la vitesse de mon ascension issue de mon expérience directe et l'impression venant de l'image composée par l'ordinateur. Je ne saurais dire laquelle est juste ou non. Cette différence des images montre la différence des points de vue en fonction de la vitesse ou de la distance. Ce document donne à l'utilisateur la possibilité d'accéder aux images d'une expérience, qui n'est pas l'expérience réelle que j'ai eue, et de saisir les choses dans leur propre déroulement »1.\nCes recherches mêlant GPS et vidéo, qui représentent l'espace et le temps d'un trajet qui peuvent ensuite être parcourus, ont été poursuivies dans de nombreuses œuvres de Masaki Fujihata.\nEn 1996, il travaille sur un projet appelé Light on the Net project. C'est une œuvre dans laquelle les internautes peuvent allumer et éteindre les 49 lampes situé dans le hall de l'entreprise Softopia à Gifu au Japon.\nEn 2001, il crée Orchisoid, un dispositif complexe dans lequel des orchidées sont montées sur des robots qui se déplacent en fonction de l'intensité des ondes émises par les plantes. Ce projet utopique propose que, après des centaines d'années d'évolution, ces orchidées pourraient devenir capables de maîtriser les robots pour aller chercher la lumière ou l'eau, devenant par là-même des plantes-cyborg.\nAujourd'hui Masaki Fujihata vit et travaille à Tokyo. Professeur à l'Université des Arts de Tokyo, il dirige ces recherches dans le domaine des nouveaux médias.\nEn 2016, Anarchie n°6 est consacrée à Masaki Fujihata. Cette première monographie consacrée à Masaki FUJIHATA, donne accès à l’ensemble de son œuvre, des premiers films d’animation et images de synthèse des années 1980 aux installations interactives et expérimentations actuelles avec le laser, le GPS, Internet ou la Réalité Virtuelle. Des textes de l’artiste et des essais originaux d’auteurs japonais et français, éclairent les enjeux majeurs de cette œuvre expérimentale.\nUn nouveau genre de livre : un classeur, l’archétype même du dossier d’archives intègre un système de Réalité Augmentée. Un livre physique et des données numériques sont connectés, permettant de lire des vidéos ou des simulations 3D.\nSite dédié à ce projet : http://www.anarchive.net/6_mf
 
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Version actuelle en date du 6 décembre 2019 à 11:33

Notice+

Né en 1956 à Tokyo, Masaki Fujihata est un artiste contemporain. Il est notamment reconnu par ses installations vidéo et nouveaux médias. Dès le début des années 1980, il produit des animations en images de synthèse, par exemple Mandala (1983).
En 1992, il réalise son œuvre Impressing velocity à l'aide d'un GPS et d'une caméra vidéo. Cette œuvre sera exposé à Paris dans le cadre de la biennale Artifices.
L'auteur nous explique son œuvre :
« Vous pouvez voir d'abord sur le moniteur la trajectoire des données collectées grâce au GPS. Celle-ci se présente sous la forme d'une image fil de fer tridimensionnelle. Chaque point de cette forme est connecté avec une image vidéo d'une minute. Lorsque vous cliquez sur l'un de ces points, la vidéo qui présente ma vision subjective de l'ascension de la montagne à ce point précis apparaît. En les cliquant successivement, vous pouvez suivre mon expérience et surtout comprendre la cause et l'effet des formes recomposées du mont Fuji telles qu'elles sont produites à partir des données collectées par le GPS.
Nous pouvons mémoriser notre expérience de deux manières. L'une est la mémoire de notre cerveau (de notre corps) et l'autre est le système en dehors de notre corps (par exemple le bloc-notes sur lequel on écrit à la main ou l'enregistrement sur cassette). Nous avons ainsi deux possibilités de construire l'impression d'une même expérience. Mes souvenirs d'enfance ne résultent pas seulement de mes expériences réelles directes, mais aussi de l'information indirecte donnée par mes parents, comme les photos prises quand j'étais bébé. Plusieurs couches composent un même souvenir : l'expérience directe, le souvenir à partir d'éléments enregistrés, le montage qui en est fait. Et tout cela se passe au même moment.
Dans ce projet, je peux constater les différences entre l'impression de la vitesse de mon ascension issue de mon expérience directe et l'impression venant de l'image composée par l'ordinateur. Je ne saurais dire laquelle est juste ou non. Cette différence des images montre la différence des points de vue en fonction de la vitesse ou de la distance. Ce document donne à l'utilisateur la possibilité d'accéder aux images d'une expérience, qui n'est pas l'expérience réelle que j'ai eue, et de saisir les choses dans leur propre déroulement »1.
Ces recherches mêlant GPS et vidéo, qui représentent l'espace et le temps d'un trajet qui peuvent ensuite être parcourus, ont été poursuivies dans de nombreuses œuvres de Masaki Fujihata.
En 1996, il travaille sur un projet appelé Light on the Net project. C'est une œuvre dans laquelle les internautes peuvent allumer et éteindre les 49 lampes situé dans le hall de l'entreprise Softopia à Gifu au Japon.
En 2001, il crée Orchisoid, un dispositif complexe dans lequel des orchidées sont montées sur des robots qui se déplacent en fonction de l'intensité des ondes émises par les plantes. Ce projet utopique propose que, après des centaines d'années d'évolution, ces orchidées pourraient devenir capables de maîtriser les robots pour aller chercher la lumière ou l'eau, devenant par là-même des plantes-cyborg.
Aujourd'hui Masaki Fujihata vit et travaille à Tokyo. Professeur à l'Université des Arts de Tokyo, il dirige ces recherches dans le domaine des nouveaux médias.
En 2016, Anarchie n°6 est consacrée à Masaki Fujihata. Cette première monographie consacrée à Masaki FUJIHATA, donne accès à l’ensemble de son œuvre, des premiers films d’animation et images de synthèse des années 1980 aux installations interactives et expérimentations actuelles avec le laser, le GPS, Internet ou la Réalité Virtuelle. Des textes de l’artiste et des essais originaux d’auteurs japonais et français, éclairent les enjeux majeurs de cette œuvre expérimentale.
Un nouveau genre de livre : un classeur, l’archétype même du dossier d’archives intègre un système de Réalité Augmentée. Un livre physique et des données numériques sont connectés, permettant de lire des vidéos ou des simulations 3D.
Site dédié à ce projet : http://www.anarchive.net/6_mf

Œuvre

TitreLight on the Net
Description
Le projet Light on the Net (1996-2001) consiste en une matrice de 7 x 7 (soit 49) ampoules de 20 watts suspendue dans le hall du centre Softopia à Gifu, Japon. Par l’intermédiaire d’un site Internet et en cliquant sur l’image transmise en direct de cette matrice lumineuse, on peut éteindre ou allumer les ampoules. Une telle action à distance sur une installation réelle, et sur sa représentation à l’échelle planétaire, met en évidence les stratégies de compétition et/ou de coopération qui peuvent conduire à des signes et à des messages partagés.
Date1996
Date de fin2001
Natureéphémère
Périodeart contemporain
Mouvementart interactif, art télématique, net.art
Domaineinstallation avec de la lumière, installation multimédia interactive, nouveaux médias

Site

LieuSoftopia Center,
RégionGifu-ken
PaysJapon
PMRje ne sais pas
Latitude/Longitude35° 25′ 24″ N
136° 45′ 38″ E