Sous le plafond (sur le sol exactement) (Michel Verjux) : Différence entre versions

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|notice_augmentee=''Sous le plafond (sur le sol exactement)'' est une œuvre de l’artiste Michel Verjux conçue pour la Villa Arson. Cette installation lumineuse a été mise en place au cours de la manifestation « Sous le soleil exactement » et fait partie des commandes publiques qui ont eu lieu lors de cette dernière. L’œuvre, acquise en 1988, est toujours présente à Nice. <br />\nLa manifestation « Sous le soleil exactement » regroupe plusieurs expositions ayant eu lieu entre juillet 1988 et octobre 1991 à la Villa Arson(1). Cet ensemble avait pour ambition d’être une exposition évolutive, dont la totalité formerait une œuvre plastique. L’installation de Michel Verjux fut la première à être commandée, et il s’agit de la seule œuvre de l’exposition souhaitée dans un objectif fonctionnel. En effet, située dans le grand hall du bâtiment III de la Villa, elle permet l’éclairage de ce lieu de passage. <br />\nLorsque l’on entre dans cette galerie, une lumière chaleureuse et douce semble pénétrer par de petites ouvertures situées au plafond. Six carrés lumineux se dessinent sur le sol, suggérant qu’ils reproduisent la forme des ouvertures par lesquelles la lumière s’engouffre. En réalité, il s’agit d’une parfaite illusion : ces carrés lumineux proviennent de six projecteurs à découpe. La lumière naturelle des skydômes quand le soleil est au zénith est ainsi préservée dans ce jeu d’éclairage. Ce dispositif théâtral met en valeur l’architecture du lieu en considérant la place initialement accordée à la lumière. Ces projections sur le sol rythment cet espace de déambulation qui dessert les terrasses du bâtiment. <br />\nDans une tentative de dématérialisation totale de l’œuvre, Michel Verjux reproduit des formes géométriques pures et utilise un dispositif dont la matérialité est réduite au maximum (six projecteurs), une manière de faire de la lumière l’objet exposé. Ce dispositif minimaliste est similaire à ce que Michel Verjux entreprend dans les années 1980(2). Ce jeu entre les éclairages artificiel et naturel se retrouve dans ''Passage'', de 1987, ou encore dans ''La Lanterne inversée'', de 1988(3).\nLe dispositif de la Villa Arson a été restauré en 2010 pour remplacer le mécanisme obsolète des projecteurs et augmenter la luminosité du hall. La couleur douce et chaleureuse de l’éclairage a été préservée, maintenant une lumière naturelle qui renforce la sensation d’un éclairage zénithal permanent.\n<br/><br />\n<small>Anne-Laure Huet, étudiante en Master 2 Recherche à l'École du Louvre (Paris), mai 2016.</small> \n<br />\n<small>\n1- ''Sous le soleil'', cat. exp., Nice, Villa Arson, 1988-1991, Nice, Villa Arson, 1995.\n<br/>\n2- Pascal Rousseau, ''Michel Verjux. Le mur, l’espace et l’œil'', cat. exp., Biot, musée national Fernand-Léger, 6 février – 17 mai 2010, Nice, Éditions DEL’ART, 2012, p.3.\n3- Michel Verjux, ''Michel Verjux'', cat. exp. Münster, Brême, Leipzig et St. Gallen, Westfälischer Kunstverein Münster, Neues Museum Weserburg Bremen, Förderkreis der Leipziger Galerie für zeitgenössische Kunst, Kunstverein St. Gallen, 16 avril – 31 mai 1993, 17 septembre – 21 novembre 1993, printemps 1994, 5 mars – 8 mai 1994, Ostfildern, Hatje Cantz, 1993. <br/>\n</small>\n<small>'''Bibliographie'''<br/>\n« La villa Arson à Nice. Une maison sous le soleil », ''Le Monde'', 4 septembre 1988.\n''Sous le soleil'', cat. exp., Nice, Villa Arson, 1988-1991, Nice, Villa Arson, 1995. <br/>\nPascal Rousseau, ''Michel Verjux. Le mur, l’espace et l’œil'', cat. exp., Biot, musée national Fernand-Léger, 6 février – 17 mai 2010, Nice, Éditions DEL’ART, 2012. \nMichel Verjux, ''Un faisceau de fonctions'', Nice et Paris, Villa Arson, centre national d’art contemporain, et ARC, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 1992.\nMichel Verjux, ''Michel Verjux'', cat. exp. Münster, Brême, Leipzig et St. Gallen, Westfälischer Kunstverein Münster, Neues Museum Weserburg Bremen, Förderkreis der Leipziger Galerie für zeitgenössische Kunst, Kunstverein St. Gallen, 16 april – 31 mai 1993, 17 septembre – 21 novembre 1993, printemps 1994, 5 mars – 8 mai 1994, Ostfildern, Hatje Cantz, 1993.\nMichel Verjux, ''Morceaux réfléchis. Écrits (1977-2011)'', Paris, Beaux-Arts de Paris et Ministère de la Culture et de la Communication, 2012.
 
|notice_augmentee=''Sous le plafond (sur le sol exactement)'' est une œuvre de l’artiste Michel Verjux conçue pour la Villa Arson. Cette installation lumineuse a été mise en place au cours de la manifestation « Sous le soleil exactement » et fait partie des commandes publiques qui ont eu lieu lors de cette dernière. L’œuvre, acquise en 1988, est toujours présente à Nice. <br />\nLa manifestation « Sous le soleil exactement » regroupe plusieurs expositions ayant eu lieu entre juillet 1988 et octobre 1991 à la Villa Arson(1). Cet ensemble avait pour ambition d’être une exposition évolutive, dont la totalité formerait une œuvre plastique. L’installation de Michel Verjux fut la première à être commandée, et il s’agit de la seule œuvre de l’exposition souhaitée dans un objectif fonctionnel. En effet, située dans le grand hall du bâtiment III de la Villa, elle permet l’éclairage de ce lieu de passage. <br />\nLorsque l’on entre dans cette galerie, une lumière chaleureuse et douce semble pénétrer par de petites ouvertures situées au plafond. Six carrés lumineux se dessinent sur le sol, suggérant qu’ils reproduisent la forme des ouvertures par lesquelles la lumière s’engouffre. En réalité, il s’agit d’une parfaite illusion : ces carrés lumineux proviennent de six projecteurs à découpe. La lumière naturelle des skydômes quand le soleil est au zénith est ainsi préservée dans ce jeu d’éclairage. Ce dispositif théâtral met en valeur l’architecture du lieu en considérant la place initialement accordée à la lumière. Ces projections sur le sol rythment cet espace de déambulation qui dessert les terrasses du bâtiment. <br />\nDans une tentative de dématérialisation totale de l’œuvre, Michel Verjux reproduit des formes géométriques pures et utilise un dispositif dont la matérialité est réduite au maximum (six projecteurs), une manière de faire de la lumière l’objet exposé. Ce dispositif minimaliste est similaire à ce que Michel Verjux entreprend dans les années 1980(2). Ce jeu entre les éclairages artificiel et naturel se retrouve dans ''Passage'', de 1987, ou encore dans ''La Lanterne inversée'', de 1988(3).\nLe dispositif de la Villa Arson a été restauré en 2010 pour remplacer le mécanisme obsolète des projecteurs et augmenter la luminosité du hall. La couleur douce et chaleureuse de l’éclairage a été préservée, maintenant une lumière naturelle qui renforce la sensation d’un éclairage zénithal permanent.\n<br/><br />\n<small>Anne-Laure Huet, étudiante en Master 2 Recherche à l'École du Louvre (Paris), mai 2016.</small> \n<br />\n<small>\n1- ''Sous le soleil'', cat. exp., Nice, Villa Arson, 1988-1991, Nice, Villa Arson, 1995.\n<br/>\n2- Pascal Rousseau, ''Michel Verjux. Le mur, l’espace et l’œil'', cat. exp., Biot, musée national Fernand-Léger, 6 février – 17 mai 2010, Nice, Éditions DEL’ART, 2012, p.3.\n3- Michel Verjux, ''Michel Verjux'', cat. exp. Münster, Brême, Leipzig et St. Gallen, Westfälischer Kunstverein Münster, Neues Museum Weserburg Bremen, Förderkreis der Leipziger Galerie für zeitgenössische Kunst, Kunstverein St. Gallen, 16 avril – 31 mai 1993, 17 septembre – 21 novembre 1993, printemps 1994, 5 mars – 8 mai 1994, Ostfildern, Hatje Cantz, 1993. <br/>\n</small>\n<small>'''Bibliographie'''<br/>\n« La villa Arson à Nice. Une maison sous le soleil », ''Le Monde'', 4 septembre 1988.\n''Sous le soleil'', cat. exp., Nice, Villa Arson, 1988-1991, Nice, Villa Arson, 1995. <br/>\nPascal Rousseau, ''Michel Verjux. Le mur, l’espace et l’œil'', cat. exp., Biot, musée national Fernand-Léger, 6 février – 17 mai 2010, Nice, Éditions DEL’ART, 2012. \nMichel Verjux, ''Un faisceau de fonctions'', Nice et Paris, Villa Arson, centre national d’art contemporain, et ARC, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 1992.\nMichel Verjux, ''Michel Verjux'', cat. exp. Münster, Brême, Leipzig et St. Gallen, Westfälischer Kunstverein Münster, Neues Museum Weserburg Bremen, Förderkreis der Leipziger Galerie für zeitgenössische Kunst, Kunstverein St. Gallen, 16 april – 31 mai 1993, 17 septembre – 21 novembre 1993, printemps 1994, 5 mars – 8 mai 1994, Ostfildern, Hatje Cantz, 1993.\nMichel Verjux, ''Morceaux réfléchis. Écrits (1977-2011)'', Paris, Beaux-Arts de Paris et Ministère de la Culture et de la Communication, 2012.
 
|inauguration=1988
 
|inauguration=1988

Version actuelle en date du 19 octobre 2021 à 16:01

Œuvre

TitreSous le plafond (sur le sol exactement)
Description
6 projecteurs dessinent au sol des découpes de lumière qui reprennent la forme des sources lumineuses naturelles du hall
Naturepérenne
Domaineinstallation, installation avec de la lumière
Matériaulumière
Précision sur les matériaux6 projecteurs à découpe, 6 ballasts avec amorceurs reliés aux projecteurs
Mots clésCommande publique

Site

Latitude/Longitude43° 43′ 17″ N
7° 15′ 09″ E

ATLAS






















Fichier:Verjux.jpg