Voir la source de OPEX (Stéphane Vigny)

{{Notice d'œuvre
|titre=OPEX
|site_coordonnees=48.8465613, 2.2782252
|artiste=Q74664051
|nature=pérenne
|image_principale=Capture d’écran 2025-02-04 à 12.34.17.png
|description=« Cette oeuvre vise moins à créer des émotions qu’à en accueillir.\nUn groupe de six porteurs, constitué d’une femme et cinq hommes, prend place au coeur du jardin Eugénie Djendi. Six figures humaines, en bronze, portent un cercueil non-visible. Ce vide, bordé par les douze mains des porteurs, unit les six figures qui composent ce cortège. La présence active de ce vide invite chacun d’entre nous à reconstruire mentalement l’objet manquant.\nC’est ce mécanisme de restitution qui est essentiel dans cette oeuvre puisqu’il s’associe avec le rappel à la mémoire d’un être disparu.\nPar ce mécanisme, c’est l’ensemble de la communauté qui participe au deuil en contribuant à combler ce vide en permanence.\nC’est cette absence qui laisse la place à une communion de récits personnels, produits et assumés par la communauté à ceux qui restent. J’ai bien sûr conçu ce monument en tant qu’hommage aux morts mais également comme l’expression d’une solidarité envers ceux qui restent car l’enjeu de la cérémonie et du monument est de regarder également vers les vivants.\nProposer un monument figuratif relève d’abord d’une volonté de réaliser une oeuvre accessible et immédiatement compréhensible par le plus grand nombre. Je n’ai donc pas conçu ce monument à partir d’éléments abstraits ou allégoriques qui nécessiteraient, en contrepoint, une notice de lecture. Car, la fonction de ce monument et son implantation dans l’espace public exigent, selon moi, un langage formel déchiffrable par tous, de sorte que, chacun puisse s’approprier ce monument.\nJ’ai ainsi fait le choix de l’explicite, en représentant une scène sans équivoque, délibérément choisie pour sa force évocatrice à l’échelle collective : le portage du cercueil. Rituel qui concerne l’ensemble de la société, et que l’on retrouve aussi bien lors de cérémonies militaires que civiles. J’ai souhaité représenter ce cortège à l’échelle réelle et non-soclé, à même le sol, pour souligner\nl’appartenance de ces femmes et ces hommes à l’ensemble de la communauté. Ainsi ce cortège partage le même espace que ceux qui viendront se recueillir, de telle sorte que l’ensemble du Jardin Noir Eugénie Djendi devient l’espace commun de représentation du monument et de recueillement.»\nStéphane Vigny, septembre 2017.
|inauguration=2017
|site_nom=Jardin André Citroën Paris
|site_adresse= 2 Rue Cauchy
|site_code_postal=75015
|site_ville=Q90
|site_region=Île-de-France
|site_pays=France
|site_urls=http://www.agencepiecesmontees.com/
|maitrise_oeuvre=Agence Pièces Montées
|conservation=bon état
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