Description
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Pour le village de Belis, sous l’ombre des … Pour le village de Belis, sous l’ombre des chênes centenaires, entre le four à pain traditionnel et la petite église, l’artiste allemand Stefan Rinck nous donne à voir, sculptée dans le calcaire, une représentation inspirée de la légende de Saint Georges et le dragon.\nD’origine sans doute orientale, puis intégrée par la tradition chrétienne occidentale via les croisades, la légende de Saint Georges et le dragon raconte l’histoire d’une lutte épique entre le bien et le mal. \nDe cette légende qui occupe l’imaginaire commun, Stefan Rinck nous propose une interprétation décalée, une parabole sur la relation que l’être humain entretient avec son environnement. Car comme le suggère ici le titre, Saint Georges ne tue pas le dragon. Au contraire ! Sans doute par vertu ou simplement par humanité, il l’amadoue, l’apprivoise, échange un regard et une intuition avec la bête.\nFace à ces blocs de pierre et au regard de leur longévité promise, s’imposent alors une dialectique et un questionnement évident. Par quel moyen l’être humain continuera-t-il à écrire son histoire et sous quelle condition ? Devra-t-il apprivoiser son environnement, son espace, son écosystème ou, dans une pulsion mortifère, éradiquer l’animal ? L’animal qui est en lui, l’animal face à lui…\nmal qui est en lui, l’animal face à lui…\n +
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