| Description
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«Il y a du minéral, de "l’archéologique" et du liminaire à la construction des immeubles qui seront au cœur de mes peintures.
A Guyancourt ça creuse, ça pelleteuse, ça monte +
, de mon côté je m’affaire aux gros caillou … de mon côté je m’affaire aux gros cailloux. A Guyancourt le béton coule, à l’atelier ça coule aussi, cette fois, des pots ouverts. Encre flottante déposée sur fond frais consiste un peu à la façon d’une feuille d’or, à recouvrir la pierre d’un fin drapé de peinture flottante. Je presse avec les mains, je moule l’objet, un léger voile de spray achève de saisir l’empreinte. Apparait ensuite un semblant d’image contact que je contrecolle enfin sur papier fort. Pas de technologie avant, pas de technologie pendant, ni après. De bonnes encres tout au plus, car je suis peintre.
C’est de la peinture et cela apparaît comme de la photographie, on pourrait penser à la découverte des photochromes alliant passé et nostalgie d’une époque perdue. L’instant d’avant de la photographie et l’instant présent de la peinture se mêlent. Les Dessins martiaux ce sont des plis de tissu, du façonnage, des déchirures. La matière de la peinture s’est mélangée, s’est étalée comme une membrane ductile et cassante qui porte en elle la mémoire de la pierre qui porte en elle la mémoire de la pierre +
, une image photographique qui n’utilise pas les moyens de la photographie mais celle de la peinture. Une image clic/clac, une illusion faite de couches d’illusions faite pour créer du trouble, tromper le regard. » (Citation de l'artiste) +
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