Le Rhône (Elger Esser) : Différence entre versions

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|description=Après une enfance passée à Rome, Elger Esser entre à la Kunstakademie de Düsserldorf et rejoint la classe des Becher : ces influences fortes et complémentaires vont durablement marquer son oeuvre. De l’épisode romain de sa vie, il garde le souvenir de longues déambulations vers des sites en apparence « sans qualité » d’où il observe les changements qu’apportent la lumière, le vent, les nuages et les saisons, et qu’il préfère aux lieux chargés d’histoire. Il quitte la Péninsule avec une parfaite connaissance de l’histoire de l’art, un goût prononcé pour les dessins de Poussin et du Lorrain, et une certaine familiarité avec les paysagistes italiens. Auprès de Becher, il acquiert une solide maîtrise de tous les procédés photographiques, étudie les travaux sur le paysage des grands photographes du XIXe siècle et se passionne pour les descriptions de la nature qu’échangent Flaubert et Maupassant. S’écartant de la vision objective et documentaire des Becher, il partage toutefois leur inquiétude quant à la disparition inéluctable des traces de notre histoire, mais sil fera de la lente métamorphose du paysage sa quête quasi-exclusive. Fidèle à ses préoccupations récurrentes, Elger Esser compose pour cette commande publique des images intemporelles, dénuées de toute présence humaine ou de tout référent architectural précis. Le Rhône demeure ici son guide, il en suit le cours aux portes d’Arles, comme le fit Charles Nègre avant lui, il en dessine les méandres au travers de la plaine camarguaise et s’attarde sur la vacuité de l’horizon alors que le fleuve s’abandonne à la mer. Il propose avec nostalgie la beauté de la nature originelle avec ses eaux paisibles et la douce lumière du soleil levant qui gomme les contrastes et rehausse d’un ton sépia la monochromie de ce « dessin photographique ».
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|description=3 photos couleur 80 x 160 cm.\nAprès une enfance passée à Rome, Elger Esser entre à la Kunstakademie de Düsserldorf et rejoint la classe des Becher : ces influences fortes et complémentaires vont durablement marquer son oeuvre. De l’épisode romain de sa vie, il garde le souvenir de longues déambulations vers des sites en apparence « sans qualité » d’où il observe les changements qu’apportent la lumière, le vent, les nuages et les saisons, et qu’il préfère aux lieux chargés d’histoire. Il quitte la Péninsule avec une parfaite connaissance de l’histoire de l’art, un goût prononcé pour les dessins de Poussin et du Lorrain, et une certaine familiarité avec les paysagistes italiens. Auprès de Becher, il acquiert une solide maîtrise de tous les procédés photographiques, étudie les travaux sur le paysage des grands photographes du XIXe siècle et se passionne pour les descriptions de la nature qu’échangent Flaubert et Maupassant. S’écartant de la vision objective et documentaire des Becher, il partage toutefois leur inquiétude quant à la disparition inéluctable des traces de notre histoire, mais sil fera de la lente métamorphose du paysage sa quête quasi-exclusive. Fidèle à ses préoccupations récurrentes, Elger Esser compose pour cette commande publique des images intemporelles, dénuées de toute présence humaine ou de tout référent architectural précis. Le Rhône demeure ici son guide, il en suit le cours aux portes d’Arles, comme le fit Charles Nègre avant lui, il en dessine les méandres au travers de la plaine camarguaise et s’attarde sur la vacuité de l’horizon alors que le fleuve s’abandonne à la mer. Il propose avec nostalgie la beauté de la nature originelle avec ses eaux paisibles et la douce lumière du soleil levant qui gomme les contrastes et rehausse d’un ton sépia la monochromie de ce « dessin photographique ».\nAgnès de Gouvion Saint-Cyr
 
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Agnès de Gouvion Saint-Cyr
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|type_art=photographie
 
|type_art=photographie
|Site pays=France
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|inauguration=2009
|Site pmr=je ne sais pas
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|programme=commande publique MCC
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|contexte_production=Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication–Centre national des Arts plastiques (CNAP) à Elger Esser pour les Rencontres d’Arles 2009.
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|periode_art=art contemporain
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|site_pays=France
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|site_pmr=je ne sais pas
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|source=http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARL_212_VForm&Flash=1&FRM=Frame:ARL_331
 
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Version actuelle en date du 6 décembre 2019 à 10:33

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Fichier:©elger esser.jpg