Le Carrosse (Xavier Veilhan) : Différence entre versions

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À Versailles, l’œuvre était installée à même les pavés, sans socle. Xavier Veilhan a souhaité qu’elle soit à échelle réelle et ne soit pas protégée par des barrières, incluant ainsi totalement la sculpture dans l’espace du visiteur. Cependant, l’œuvre s’écarte de toute volonté de trompe-l’œil, d’une part par sa surface violette monochrome irréaliste, à effet lisse et satiné, d’autre part par son traitement formel de la vitesse. L’artiste s’est inspiré des principes de la chronophotographie, déjà utilisés dans ses recherches artistiques antérieures et qui lui permettent de décomposer le mouvement du galop. Comment conserver l’impression de vitesse malgré la contrainte de l’immobilité de la sculpture ? Xavier Veilhan se réfère aux principes artistiques futuristes, qui, au début du XXe siècle, ont permis de rendre une impression de mouvement par stylisation des formes.  
 
À Versailles, l’œuvre était installée à même les pavés, sans socle. Xavier Veilhan a souhaité qu’elle soit à échelle réelle et ne soit pas protégée par des barrières, incluant ainsi totalement la sculpture dans l’espace du visiteur. Cependant, l’œuvre s’écarte de toute volonté de trompe-l’œil, d’une part par sa surface violette monochrome irréaliste, à effet lisse et satiné, d’autre part par son traitement formel de la vitesse. L’artiste s’est inspiré des principes de la chronophotographie, déjà utilisés dans ses recherches artistiques antérieures et qui lui permettent de décomposer le mouvement du galop. Comment conserver l’impression de vitesse malgré la contrainte de l’immobilité de la sculpture ? Xavier Veilhan se réfère aux principes artistiques futuristes, qui, au début du XXe siècle, ont permis de rendre une impression de mouvement par stylisation des formes.  
 
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Pour Xavier Veilhan, ''Le Carrosse'' est à l’image du lieu pour lequel il a été pensé : « Versailles est à la fois un instantané figé et extrêmement dynamique(2). » S’il recourt, dans son œuvre, à une large variété de médiums, l’artiste fait ici appel à la technique de la modélisation par ordinateur : après analyse d’un modèle en 3D, il obtient un fichier numérique à partir duquel une machine réalisera l’œuvre en tôles d’acier découpées, pliées et assemblées. Cette technique nouvelle contraste avec l’iconographie classique de la figure animale à travers laquelle l’artiste s’inscrit dans la tradition de la sculpture animalière en France. Il a réalisé, en effet, de nombreuses sculptures à partir du motif animal, dont ''Le Lion'', installé depuis 2005, sur la place Stalingrad de Bordeaux.
 
Pour Xavier Veilhan, ''Le Carrosse'' est à l’image du lieu pour lequel il a été pensé : « Versailles est à la fois un instantané figé et extrêmement dynamique(2). » S’il recourt, dans son œuvre, à une large variété de médiums, l’artiste fait ici appel à la technique de la modélisation par ordinateur : après analyse d’un modèle en 3D, il obtient un fichier numérique à partir duquel une machine réalisera l’œuvre en tôles d’acier découpées, pliées et assemblées. Cette technique nouvelle contraste avec l’iconographie classique de la figure animale à travers laquelle l’artiste s’inscrit dans la tradition de la sculpture animalière en France. Il a réalisé, en effet, de nombreuses sculptures à partir du motif animal, dont ''Le Lion'', installé depuis 2005, sur la place Stalingrad de Bordeaux.
 
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Xavier Veilhan décrit deux temps face à l’œuvre : l’identification du motif puis le questionnement du regard(3). En effet, la forme du carrosse est visible de loin, mais s’efface à mesure que le visiteur se rapproche. « ''Le Carrosse'' est un photogramme altéré : l’image est traversée par une “vibration” que l’on découvre en s’approchant(4) », explique l’artiste à l’occasion d’un entretien réalisé par Michel Gauthier, qui souligne par ailleurs ce paradoxe en précisant que « l’image est tout à la fois nette et floue(5) ». À l’issue de l’exposition, et malgré son poids de 2 780 kilos, la sculpture a été déplacée à Arras. Depuis 2010, installée sur des plots eux-mêmes masqués par des buissons, elle a rejoint son emplacement actuel à Metz, sur la place de la République.
 
Xavier Veilhan décrit deux temps face à l’œuvre : l’identification du motif puis le questionnement du regard(3). En effet, la forme du carrosse est visible de loin, mais s’efface à mesure que le visiteur se rapproche. « ''Le Carrosse'' est un photogramme altéré : l’image est traversée par une “vibration” que l’on découvre en s’approchant(4) », explique l’artiste à l’occasion d’un entretien réalisé par Michel Gauthier, qui souligne par ailleurs ce paradoxe en précisant que « l’image est tout à la fois nette et floue(5) ». À l’issue de l’exposition, et malgré son poids de 2 780 kilos, la sculpture a été déplacée à Arras. Depuis 2010, installée sur des plots eux-mêmes masqués par des buissons, elle a rejoint son emplacement actuel à Metz, sur la place de la République.
 
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Version du 5 octobre 2016 à 08:00

Œuvre

TitreLe Carrosse
Naturepérenne
Domainesculpture
Précision sur le domaineSculpture monumentale
Précision sur les matériauxTôle d'acier soudée, peinture acrylique
Hauteur (m)2,8
Profondeur (m)15
Largeur (m)1,8
Mots clésCnap

Site

Latitude/Longitude49° 06′ 55″ N
6° 10′ 23″ E

ATLAS









2,8 m 15 m 1,8 m













Fichier:4D14536.JPG