La Tour à eau (Gilles Clément) : Différence entre versions

De atlasmuseum
Aller à : navigation, rechercher
(Import de CSV)
 
Ligne 22 : Ligne 22 :
 
|image_galerie_construction=19488629 9204801%3D1.jpg
 
|image_galerie_construction=19488629 9204801%3D1.jpg
 
|image_galerie_autre=Image)-latouraeau.jpg;La Tour à eau Gilles Clément Nicolas Lelièvre 12.jpg
 
|image_galerie_autre=Image)-latouraeau.jpg;La Tour à eau Gilles Clément Nicolas Lelièvre 12.jpg
 +
|mot_cle=L'art à ciel ouvert : la commande publique au pluriel 2007-1975
 
}}
 
}}

Version actuelle en date du 18 octobre 2021 à 19:31

Œuvre

TitreLa Tour à eau
Description
C’est au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, site classé pour la richesse de son biotope, que la Loire prend ses sources. Situé sur une nappe phréatique, l’eau s’écoule du Mont Gerbier-de-Jonc en trois endroits respectivement qualifiés de sources géographique, authentique et véritable. Vieux de huit millions d’années, ce dôme doit sa forme conique à une lave visqueuse et froide qui n’a pas pu s’écouler.


Et si la Loire, en plus du long chemin qu’elle parcourt jusqu’à l’Atlantique, se jetait aussi dans la Méditerranée ? C’est la belle hypothèse que Gilles Clément a formulée suite à une ascension du Mont après une période de sécheresse où il a pourtant perçu un suintement régulier dans la roche. Il imagine alors que le Mont Gerbier-de-Jonc fonctionnerait en partie comme une « tour à eau » : un principe de piège à eau basé sur la condensation de la vapeur d’eau des nuages dans les régions désertiques. L’eau ainsi collectée se déverserait au pied du Gerbier, vers l’Atlantique et vers la Méditerranée...
Pour rendre visible ce principe, Gilles Clément a imaginé une Tour à eau construite en phonolithes, la roche volcanique présente au Gerbier. Sa forme évoque un phare dont le coeur est une colonne creuse. L’eau se condensant sur ses parois extérieures sera dirigée vers le creux de la tour, recueillie dans une vasque puis orientée d’une part vers la Loire, de l’autre vers le Rhône.
Date2017
Naturepérenne
Programme
Contexte de production
Commande du parc naturel régional des Monts d’Ardèche réalisée dans le cadre du programme « Partage des Eaux » avec le soutien du ministère de la Culture
Domaineaménagement paysager, architecture
Mots clésL'art à ciel ouvert : la commande publique au pluriel 2007-1975
CommissaireDavid Moinard
Partenaires publicsLe chantier en pierre sèche a été conduit par Bernard Maingard, artisan du patrimoine (maçon - tailleur de pierre), et par l’association ELIPS à Chirols.

Site

LieuLa Chaumasse
Lieu-ditlieu dit La Chaumasse
VilleSagnes-et-Goudoulet
RégionArdèche
Détails sur le site
A près de 1 400 mètres d’altitude, La Chaumasse – Commune de Sagnes-et-Goudoulet, est la terre d’élection des bovins qui passent là de beaux étés ! Autrefois, le chemin de randonnée était une draille pour permettre leur transhumance depuis les plaines du Gard vers les hauts plateaux. Le paysage est à couper le souffle : sud-est, au loin la Méditerranée, nord-ouest, au loin l’Atlantique… Ici les marmottes pointent leur nez, un couple de Busards cendrés vient chasser, les lycopodes si rares ont trouvé un milieu à leur mesure, … la biodiversité s’épanouit.
Accès
Accès à pied par le GR420 au croisement de la D378 entre le Mont Gerbier-de-Jonc et Lachamp-Raphaël. Compter 15mn aller-retour. L’entrée du chemin est matérialisée par un panneau « Ligne de Partage des eaux ». Un stationnement est possible à la Ferme de Bourlatier située à environ 100m.
Accès à pied depuis Sagnes-et-Goudoulet.
PMRinaccessible aux personnes à mobilité réduite
Latitude/Longitude44° 48′ 38″ N
4° 14′ 33″ E
Sources :

ATLAS

Construction / installation / Montage

Autres prises de vues






















Fichier:La Tour à eau Gilles Clément Nicolas Lelièvre 4.jpg