Le Saut dans le vide (Yves Klein) : Différence entre versions

De atlasmuseum
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Notice d'œuvre
 
{{Notice d'œuvre
|titre=Le saut dans le vide
+
|titre=Le Saut dans le vide
 
|site_coordonnees=48.7870697, 2.2917242
 
|site_coordonnees=48.7870697, 2.2917242
 
|artiste=Yves Klein
 
|artiste=Yves Klein
 
|nature=éphémère
 
|nature=éphémère
 
|image_principale=Coulisse-saut-vide-klein-01-719x920.jpg
 
|image_principale=Coulisse-saut-vide-klein-01-719x920.jpg
|description=Klein réalise une action en 1960. Il affirme vouloir faire lui même l’expérience du vide en se lançant du haut d’un muret, ce qui donnera lieu à une image d’Harry Shunk et de John Kender. Yves Klein imprègne lui-même l’espace de sensibilité artistique par l’intermédiaire du bleu, puis du vide.
+
|description=Klein réalise une action en 1960. Il affirme vouloir faire lui même l’expérience du vide en se lançant du haut d’un muret, ce qui donnera lieu à une image d’Harry Shunk et de John Kender. Yves Klein imprègne lui-même l’espace de sensibilité artistique par l’intermédiaire du bleu, puis du vide.\n\nYves Klein présente alors une photographie dans une fausse édition du Journal du dimanche, où il saute dans le vide. Même s’il s’agit d’un photomontage, pour Klein, afin d’être au plus près de l’espace, il faut faire l’expérience personnelle du vide. En réalité, lorsque cette photo a été prise, il y avait un coussin sur le sol, mais ce qui compte c’est que Klein ait transmis cette perception du vide via cette photographie.\n\nSelon Klein, « pour peindre l’espace, je me dois de me rendre dans l’espace, sans truc, ni supercherie [...], le peintre de l’espace doit y aller par lui-même. » L’artiste se substitue à Dieu lui même, il se présente en démurge.
|yves_klein_presente_alors_une_photographie_dans_une_fausse_edition_du_journal_du_dimanche,_où_il_saute_dans_le_vide._même_s’il_s’agit_d’un_photomontage,_pour_klein,_afin_d’être_au_plus_près_de_l’espace,_il_faut_faire_l’experience_personnelle_du_vide._en_realite,_lorsque_cette_photo_a_ete_prise,_il_y_avait_un_coussin_sur_le_sol,_mais_ce_qui_compte_c’est_que_klein_ait_transmis_cette_perception_du_vide_via_cette_photographie.=Yves Klein présente alors une photographie dans une fausse édition du Journal du dimanche, où il saute dans le vide. Même s’il s’agit d’un photomontage, pour Klein, afin d’être au plus près de l’espace, il faut faire l’expérience personnelle du vide. En réalité, lorsque cette photo a été prise, il y avait un coussin sur le sol, mais ce qui compte c’est que Klein ait transmis cette perception du vide via cette photographie.
+
|selon_klein,_«_pour_peindre_l’espace,_je_me_dois_de_me_rendre_dans_l’espace,_sans_truc,_ni_supercherie_[...],_le_peintre_de_l’espace_doit_y_aller_par_lui-même._»_l’artiste_se_substitue_à_dieu_lui_même,_il_se_presente_en_demurge.=Selon Klein, « pour peindre l’espace, je me dois de me rendre dans l’espace, sans truc, ni supercherie [...], le peintre de l’espace doit y aller par lui-même. » L’artiste se substitue à Dieu lui même, il se présente en démurge.
+
 
|type_art=arts graphiques, photomontage
 
|type_art=arts graphiques, photomontage
 
|materiaux=papier
 
|materiaux=papier

Version du 5 décembre 2019 à 15:19

Œuvre

TitreLe Saut dans le vide
Description

Le titre de cette œuvre photographique d'Yves Klein parue dans son journal Dimanche 27 novembre 1960 Le journal d'un seul jour, est : « Un homme dans l'espace ! Le peintre de l'espace se jette dans le vide ! ».

La photographie est accompagnée du texte suivant :

"Le monochrome qui est aussi champion de judo, ceinture noire 4e dan, s’entraîne régulièrement à la lévitation dynamique ! (avec ou sans filet, au risque de sa vie).
Il prétend être en mesure d’aller rejoindre bientôt dans l’espace son œuvre préférée : une sculpture aérostatique composée de Mille et un Ballons bleus, qui, en 1957, s’enfuit de son exposition dans le ciel de Saint-Germain-des-Prés pour ne plus jamais revenir !
Libérer la sculpture du socle a été longtemps sa préoccupation. « Aujourd’hui le peintre de l’espace doit aller effectivement dans l’espace pour peindre, mais il doit y aller sans trucs, ni supercheries, ni non plus en avion, ni en parachute ou en fusée : il doit y aller par lui-même, avec une force individuelle autonome, en un mot, il doit être capable de léviter. »
Yves :
« Je suis le peintre de l’espace. Je ne suis pas un peintre abstrait, mais au contraire un figuratif, et un réaliste. Soyons honnêtes, pour peindre l’espace, je me dois de me rendre sur place, dans cet espace même. »
Yves Klein, extrait de Dimanche 27 novembre 1960 Le journal d'un seul jour, 1960
Date1960
Natureéphémère
Contexte de production
Yves Klein considère que l'espace est son domaine et qu'il peut s'y rendre par la seule force de l'esprit.
Mouvementperformance
Domainephotographie
Précision sur le domaineperformance
Couleurblanc, noir
Sujet représentésaut

Site

VilleFontenay-aux-Roses
DépartementHauts-de-Seine
RégionÎle-de-France
PaysFrance
Détails sur le site
Le saut a lieu le 19 octobre 1960 à Fontenay-aux-Roses, dans une rue où un club de judo l'avait souvent accueilli.

Yves Klein s'élance d'un pilier situé à l'entrée d'un pavillon, le visage tourné vers le ciel, les bras en croix. Loin de tomber, l'artiste semble prendre son envol.

Soucieux, comme d’habitude, de garder trace de ses actes, il a convié, pour immortaliser le geste, ses deux photographes favoris : John Kender et Harry Shunk. Ce sont eux qui réaliseront dans leur laboratoire parisien ce photomontage publié pour la première fois à la « une » du journal créé par Yves Klein "Dimanche, le journal d’un seul jour", que les Parisiens trouveront dans les kiosques , le 27 novembre 1960.

La rue est déserte, à part, au fond, à droite de la photo, un cycliste de dos qui vient de passer. Un homme en pleine lévitation entre ciel et terre ne l’a fait ni s’arrêter ni se retourner ; il continue son chemin, indifférent à cet acte qui, pourtant, nous semble insolite, voire déconcertant. Un témoignage recueilli auprès de Harry Shunk par Sidra Stich nous apprend que le cycliste était le photographe John Kender et que l’idée de l’inclure dans la photo serait venue de Harry Shunk lui-même.
Latitude/Longitude48° 47′ 13″ N
2° 17′ 30″ E

Artiste

Sources :

ATLAS

Construction / installation / Montage







[[Description::Klein réalise une action en 1960. Il affirme vouloir faire lui même l’expérience du vide en se lançant du haut d’un muret, ce qui donnera lieu à une image d’Harry Shunk et de John Kender. Yves Klein imprègne lui-même l’espace de sensibilité artistique par l’intermédiaire du bleu, puis du vide.\n\nYves Klein présente alors une photographie dans une fausse édition du Journal du dimanche, où il saute dans le vide. Même s’il s’agit d’un photomontage, pour Klein, afin d’être au plus près de l’espace, il faut faire l’expérience personnelle du vide. En réalité, lorsque cette photo a été prise, il y avait un coussin sur le sol, mais ce qui compte c’est que Klein ait transmis cette perception du vide via cette photographie.\n\nSelon Klein, « pour peindre l’espace, je me dois de me rendre dans l’espace, sans truc, ni supercherie [...], le peintre de l’espace doit y aller par lui-même. » L’artiste se substitue à Dieu lui même, il se présente en démurge.| ]]















Fichier:Coulisse-saut-vide-klein-01-719x920.jpg