Sans titre (Daniel Resal) : Différence entre versions

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L’artiste a choisi l’emplacement de son œuvre, situé à la frontière entre la vieille ville et les nouveaux quartiers, lieu de passage fréquenté à la fois grâce à la route nationale, proche, et à la présence d’une école et d’un collège. L’artiste voulait ainsi « ponctuer cet endroit d’une manière forte et péremptoire, sans chercher à faire référence à des éléments locaux, étant donné le caractère hétérogène du lieu(1) ».  Les formes élancées en acier de ses œuvres précédentes sont remplacées ici par des masses compactes qui entretiennent une tension plus forte avec cette pierre-socle. On retrouve néanmoins une certaine idée d’élancement de l’acier, l’œuvre opérant comme un signal dressé afin de percer l’espace. Entre « ancrage et envol », « force et fragilité », « lourdeur et finesse »(2), cette sculpture nous plonge également dans une indétermination spatiale. En effet, la position des plans fait en sorte que, selon le point de vue adopté, on ne voit que deux figures géométriques, ce qui rend difficile une vision totale de l’ensemble. Cette œuvre suscite une sensation de surprise et d’inquiétude qui perturbe la perception de l’espace, car, d’après l’artiste, le monumental se définit « comme rapport de violence et de pouvoir(3) ».
 
L’artiste a choisi l’emplacement de son œuvre, situé à la frontière entre la vieille ville et les nouveaux quartiers, lieu de passage fréquenté à la fois grâce à la route nationale, proche, et à la présence d’une école et d’un collège. L’artiste voulait ainsi « ponctuer cet endroit d’une manière forte et péremptoire, sans chercher à faire référence à des éléments locaux, étant donné le caractère hétérogène du lieu(1) ».  Les formes élancées en acier de ses œuvres précédentes sont remplacées ici par des masses compactes qui entretiennent une tension plus forte avec cette pierre-socle. On retrouve néanmoins une certaine idée d’élancement de l’acier, l’œuvre opérant comme un signal dressé afin de percer l’espace. Entre « ancrage et envol », « force et fragilité », « lourdeur et finesse »(2), cette sculpture nous plonge également dans une indétermination spatiale. En effet, la position des plans fait en sorte que, selon le point de vue adopté, on ne voit que deux figures géométriques, ce qui rend difficile une vision totale de l’ensemble. Cette œuvre suscite une sensation de surprise et d’inquiétude qui perturbe la perception de l’espace, car, d’après l’artiste, le monumental se définit « comme rapport de violence et de pouvoir(3) ».
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Rivka Susini, juillet 2016
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<small>Rivka Susini, étudiante en Master 2 Recherche à l'École du Louvre (Paris), mai 2016.</small>
 
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Version du 28 octobre 2016 à 09:56

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