Ex-libris, J.F. Champollion (Joseph Kosuth) : Différence entre versions

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L’œuvre se déploie également dans une cave voûtée mise au jour pendant les travaux. L’artiste la scelle d’une vitre, sur laquelle est gravée la traduction française du texte, qui permet de voir en transparence une carte du delta du Nil, disposée au fond de cette cave. Dernière composante de cette œuvre en triptyque, le petit jardin municipal qui surplombe la place est reconfiguré par l’artiste pour abriter des essences égyptiennes comme le papyrus, le jonc et le palmier. L’ensemble des éléments de cette installation n’a qu’une finalité : retrouver le contexte géographique et la réalité matérielle de la pierre généralement oubliés face à son double poids historique et à son statut d’icône muséale.  
 
L’œuvre se déploie également dans une cave voûtée mise au jour pendant les travaux. L’artiste la scelle d’une vitre, sur laquelle est gravée la traduction française du texte, qui permet de voir en transparence une carte du delta du Nil, disposée au fond de cette cave. Dernière composante de cette œuvre en triptyque, le petit jardin municipal qui surplombe la place est reconfiguré par l’artiste pour abriter des essences égyptiennes comme le papyrus, le jonc et le palmier. L’ensemble des éléments de cette installation n’a qu’une finalité : retrouver le contexte géographique et la réalité matérielle de la pierre généralement oubliés face à son double poids historique et à son statut d’icône muséale.  
 
Œuvre tripartite à déchiffrer, à recomposer et à arpenter, ''Ex-libris, J. F. Champollion'' est aussi une œuvre que l’artiste est fier d’avoir rendu accessible à un public non spécialiste, que les Figeacois se sont appropriée et qui célèbre la valeur plastique des écritures. Joseph Kosuth, qui écrivait en 1969, que « [son] travail […] traite des multiples aspects d’une idée de quelque chose(1)», construit un hommage éclaté en trois parties, qu’il faut appréhender comme un lieu d’investigation, parcourir et décrypter comme Champollion l’a fait en son temps pour les hiéroglyphes.  
 
Œuvre tripartite à déchiffrer, à recomposer et à arpenter, ''Ex-libris, J. F. Champollion'' est aussi une œuvre que l’artiste est fier d’avoir rendu accessible à un public non spécialiste, que les Figeacois se sont appropriée et qui célèbre la valeur plastique des écritures. Joseph Kosuth, qui écrivait en 1969, que « [son] travail […] traite des multiples aspects d’une idée de quelque chose(1)», construit un hommage éclaté en trois parties, qu’il faut appréhender comme un lieu d’investigation, parcourir et décrypter comme Champollion l’a fait en son temps pour les hiéroglyphes.  
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Coline Davenne, juillet 2016
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<small>Coline Davenne, étudiante en Master 2 Recherche à l'École du Louvre (Paris), mai 2016.</small>
 
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1- Seth Siegelaub, January 5-31, 1969, cat. exp, New York, cité in L’Art conceptuel, une perspective, Paris, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2de éd., 1991, p. 236.<br />
 
1- Seth Siegelaub, January 5-31, 1969, cat. exp, New York, cité in L’Art conceptuel, une perspective, Paris, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2de éd., 1991, p. 236.<br />
  

Version du 28 octobre 2016 à 10:53

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96 m²












Fichier:N1_Kosuth-Joseph_1.jpg