Mécanique d'une dérive (Hervé Brehier)

« Cette sculpture s’inspire d’un amas de matériaux qui se serait combiné d’une manière naturelle, comme dans une rivière où différents matériaux finissent par former un fatras au fil du temps, aléatoirement, mais selon des lois physiques, mathématiquement exprimables. Partant de ce phénomène s’est organisée une composition équilibrée, avec différentes formes, lignes, courbes, surfaces, des masses s’entrelaçant et se superposant… et une encore, échouée à quelque distance. La sculpture prend racine dans le sol puis s’élève en deux cercles. Deux troncs d’arbres se chevauchant au sol constituent la base sur laquelle s’entrecroisent des lignes.
Des lignes qui se construisent les unes avec les autres ou en contrastes de matériaux et de formes. Elles finissent par former un tout, au moyen d’une élaboration visant à reconstruire une mathématique naturelle. C’est aussi un complexe jeu de pleins et de vides, un agencement de percées, de sillons, de tracés.
Mettre en évidence les forces internes des matériaux. Avec elles, déterminer une situation non déterminée créant un lieu où les matériaux génèrent une situation non pas aseptisée, abstraite, mais concrète, vivable, pourtant sans rien sur quoi fixer l’attention une chose concrète qui n’ait aucun sens concret :
Égarés ou plutôt restés ici
Matériaux manufacturés, fabriqués, matériaux naturels, se sont laissés tomber
Mêler les uns aux autres
Regards à travers leurs vides
Découpes du paysage
Heurter les pleins, tourner autour, examiner encore. »
(Citation de l’artiste) http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/BREHIER/Page-Mecanique-d-une-derive

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Arts-plastiques/Commande-artistique/Carte-des-realisations-de-la-charte-1-immeuble-1-oeuvre

« Cette sculpture s’inspire d’un amas de matériaux qui se serait combiné d’une manière naturelle, comme dans une rivière où différents matériaux finissent par former un fatras au fil du temps, aléatoirement, mais selon des lois physiques, mathématiquement exprimables. Partant de ce phénomène s’est organisée une composition équilibrée, avec différentes formes, lignes, courbes, surfaces, des masses s’entrelaçant et se superposant… et une encore, échouée à quelque distance. La sculpture prend racine dans le sol puis s’élève en deux cercles. Deux troncs d’arbres se chevauchant au sol constituent la base sur laquelle s’entrecroisent des lignes.
Des lignes qui se construisent les unes avec les autres ou en contrastes de matériaux et de formes. Elles finissent par former un tout, au moyen d’une élaboration visant à reconstruire une mathématique naturelle. C’est aussi un complexe jeu de pleins et de vides, un agencement de percées, de sillons, de tracés.
Mettre en évidence les forces internes des matériaux. Avec elles, déterminer une situation non déterminée créant un lieu où les matériaux génèrent une situation non pas aseptisée, abstraite, mais concrète, vivable, pourtant sans rien sur quoi fixer l’attention une chose concrète qui n’ait aucun sens concret :
Égarés ou plutôt restés ici
Matériaux manufacturés, fabriqués, matériaux naturels, se sont laissés tomber
Mêler les uns aux autres
Regards à travers leurs vides
Découpes du paysage
Heurter les pleins, tourner autour, examiner encore. »
(Citation de l’artiste) http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/BREHIER/Page-Mecanique-d-une-derive

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Arts-plastiques/Commande-artistique/Carte-des-realisations-de-la-charte-1-immeuble-1-oeuvre