Street art
Œuvres s'inscrivant dans le mouvement nommé "art urbain" ou "street art".
La généalogie de l'art urbain est multiple et complexe. Il existe depuis les années 1960 une prise en compte de l'environnement urbain dans la création contemporaine. Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « L'art s'est déplacé de l'objet spécialisé en galerie vers l'environnement urbain réel ».
En France, les années 1960 voient également des expérimentations d'intégration de l'art dans la ville. L'une des premières expériences est l'organisation d'un symposium international de sculpture, en 1968 à Grenoble, qui impulse la création de dizaines d'œuvres dans la ville, dont celles de Mizui, Victor Vasarely, Calder… En 1972, à Villeneuve de Grenoble, des plasticiens ont participé à la conception du volume de la galerie de l'Arlequin. Des contacts sont pris avec Jean Dewasne, mais la tentative tourne court. La décoration est finalement confiée à Henri Ciriani et Borja Huidobro. Une fresque est réalisée sur la nouvelle bourse du travail par Ernest Pignon-Ernest, considéré comme l'un des précurseurs de l'art urbain. D'autres expériences sont imaginées dans les villes nouvelles, comme à Évry, en 1972, et à Marne-la-Vallée.
L'art urbain en tant qu'initiative individuelle commence à s'épanouir en France à partir de Mai 1968.
Le statut juridique du street art est complexe et peut fortement varier selon les pays. La difficulté vient d'une part de ce que l'auteur est généralement anonyme, rendant impossible l'attribution de droits d'auteur ; et d'autre part du fait que la réalisation de l'œuvre est par nature illégale, mettant en cause sa pérennité même.
Les œuvres de la collection
Titre de l'œuvre | Artiste | Date |
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