Dead or Alive (Speedy Graphito) : Différence entre versions

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|notice augmentée=Olivier Rizzo, alias Speedy Graphito, est un artiste d’avant-garde à la croisée de la figuration libre et du street art, il oeuvre dans les rues de Paris dès le début des années 80 et use de tous les médiums. Étudiant de l’école Estienne à Paris, il privilégie la peinture et le graphisme, en revendiquant des influences venues de l’art maya et africain, sans pour autant laisser de côté l’histoire de l’art moderne, comme Mondrian, Picasso ou Dali. Il devient un véritable artiste populaire à la suite de la commande d’une affiche par le Ministère de la culture en 1985, pour « La Ruée vers l’art ». Au gré de ses séries et explorations thématiques, il met en scène la créature hybride à tête de lapin et corps humain, surnommée « Lapinture », vecteur d’une iconographie à la fois joyeuse par sa référence à l’enfance tout en étant menaçante par sa surexposition dans l’espace. Son art est le reflet de son temps et s’inspire de la culture populaire : à travers son style qui lui est propre, il parle de notre époque, intégrant à ses graphes les symboles du temps présent : de Mickey à Astro Boy, de Mario(s) Bros à Apple.  
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|notice_augmentee=Olivier Rizzo, alias Speedy Graphito, est un artiste d’avant-garde à la croisée de la figuration libre et du street art, il oeuvre dans les rues de Paris dès le début des années 80 et use de tous les médiums. Étudiant de l’école Estienne à Paris, il privilégie la peinture et le graphisme, en revendiquant des influences venues de l’art maya et africain, sans pour autant laisser de côté l’histoire de l’art moderne, comme Mondrian, Picasso ou Dali. Il devient un véritable artiste populaire à la suite de la commande d’une affiche par le Ministère de la culture en 1985, pour « La Ruée vers l’art ». Au gré de ses séries et explorations thématiques, il met en scène la créature hybride à tête de lapin et corps humain, surnommée « Lapinture », vecteur d’une iconographie à la fois joyeuse par sa référence à l’enfance tout en étant menaçante par sa surexposition dans l’espace. Son art est le reflet de son temps et s’inspire de la culture populaire : à travers son style qui lui est propre, il parle de notre époque, intégrant à ses graphes les symboles du temps présent : de Mickey à Astro Boy, de Mario(s) Bros à Apple.\n\nCette oeuvre a été réalisée dans le cadre du festival « Dérapage » organisé par les associations étudiantes de l’ENS : Champ Libre, Enplastik et Trensistor. Le but étant de promouvoir les arts de la rue, notamment la culture du hip-hop et du street art, Speedy Graphito a été invité à réaliser un graff dans le sein de l’école, performance filmée par Michel Royer dans le cadre de son documentaire « Ainsi soit la peinture ». Cette oeuvre est un don de l’artiste à l’École normale supérieure de Lyon. Initialement prévue pour être réalisée sur le mur de la Kfet du site Monod, projet écarté par la suite, cette oeuvre synthétise les pratiques de Speedy Graphito. Par la pratique du graphe sur panneau de bois, il réitère une performance réalisée en 2008 au Grand Palais et s’inscrit dans le style de l’atelier « Affaire à suivre » de Gallizia. Détournant l’imagerie de la culture de masse (Betty Boop, Pif gadget, Bart Simpson, Mario Kart, Maya l’abeille, Titi, Hello Kitty, un Mickey Mouse aux sourcils froncés et une bombe acrylique à la main, un dragon japonais la gueule grande ouverte), il se fait l’interprète des obsessions de notre temps et le dénonciateur d’une société de consommation qu’il tourne en dérision, interrogeant une identité occidentale dépassée, devenue angoissante au rythme de la mondialisation. Les thèmes de l’enfance et de la mort, oxymore omniprésent et synthétisé dans la formule récurrente « Dead or Alive », se confondent et révèlent à une autre échelle plus autobiographique sa propre identité : ils sont les moteurs de son langage plastique, de son iconographie si personnelle. Décrivant le jour de sa naissance comme « le pire jour de sa vie », il tente de retourner à cet état bienheureux et innocent de l’enfance par la peinture et le graphe, démarche contestant l’autorité par excellence. \n\nCartel détaillé réalisé par Juliette Desgennes dans le cadre de la master-class « patrimoine artistique de l’ENS de Lyon » 2015 – Histoire de l’art – ARTS / Affaires culturelles.
Cette oeuvre a été réalisée dans le cadre du festival « Dérapage » organisé par les associations étudiantes de l’ENS : Champ Libre, Enplastik et Trensistor. Le but étant de promouvoir les arts de la rue, notamment la culture du hip-hop et du street art, Speedy Graphito a été invité à réaliser un graff dans le sein de l’école, performance filmée par Michel Royer dans le cadre de son documentaire « Ainsi soit la peinture ». Cette oeuvre est un don de l’artiste à l’École normale supérieure de Lyon. Initialement prévue pour être réalisée sur le mur de la Kfet du site Monod, projet écarté par la suite, cette oeuvre synthétise les pratiques de Speedy Graphito. Par la pratique du graphe sur panneau de bois, il réitère une performance réalisée en 2008 au Grand Palais et s’inscrit dans le style de l’atelier « Affaire à suivre » de Gallizia. Détournant l’imagerie de la culture de masse (Betty Boop, Pif gadget, Bart Simpson, Mario Kart, Maya l’abeille, Titi, Hello Kitty, un Mickey Mouse aux sourcils froncés et une bombe acrylique à la main, un dragon japonais la gueule grande ouverte), il se fait l’interprète des obsessions de notre temps et le dénonciateur d’une société de consommation qu’il tourne en dérision, interrogeant une identité occidentale dépassée, devenue angoissante au rythme de la mondialisation. Les thèmes de l’enfance et de la mort, oxymore omniprésent et synthétisé dans la formule récurrente « Dead or Alive », se confondent et révèlent à une autre échelle plus autobiographique sa propre identité : ils sont les moteurs de son langage plastique, de son iconographie si personnelle. Décrivant le jour de sa naissance comme « le pire jour de sa vie », il tente de retourner à cet état bienheureux et innocent de l’enfance par la peinture et le graphe, démarche contestant l’autorité par excellence.  
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Cartel détaillé réalisé par Juliette Desgennes dans le cadre de la master-class « patrimoine artistique de l’ENS de Lyon » 2015 – Histoire de l’art – ARTS / Affaires culturelles.
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|inauguration=2012
 
|inauguration=2012
 
|contexte_production=Cette oeuvre a été réalisée dans le cadre du festival « Dérapage » organisé par les associations étudiantes de l’ENS : Champ Libre, Enplastik et Trensistor. Le but étant de promouvoir les arts de la rue, notamment la culture du hip-hop et du street art, Speedy Graphito a été invité à réaliser un graff dans le sein de l’école, performance filmée par Michel Royer dans le cadre de son documentaire « Ainsi soit la peinture ».
 
|contexte_production=Cette oeuvre a été réalisée dans le cadre du festival « Dérapage » organisé par les associations étudiantes de l’ENS : Champ Libre, Enplastik et Trensistor. Le but étant de promouvoir les arts de la rue, notamment la culture du hip-hop et du street art, Speedy Graphito a été invité à réaliser un graff dans le sein de l’école, performance filmée par Michel Royer dans le cadre de son documentaire « Ainsi soit la peinture ».
 
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|periode_art=art contemporain
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|site_nom=ENS Lyon site Descartes
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|commanditaires=ENS Lyon
 
|commanditaires=ENS Lyon
 
|proprietaire=ENS Lyon
 
|proprietaire=ENS Lyon
|conservation=bon état, œuvre vandalisée
 
 
|source=Cartel détaillé réalisé par Juliette Desgennes dans le cadre de la master-class « patrimoine artistique de l’ENS de Lyon » 2015 – Histoire de l’art – ARTS / Affaires culturelles.
 
|source=Cartel détaillé réalisé par Juliette Desgennes dans le cadre de la master-class « patrimoine artistique de l’ENS de Lyon » 2015 – Histoire de l’art – ARTS / Affaires culturelles.
 
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Version actuelle en date du 6 décembre 2019 à 11:13

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