| Description
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Empruntés au domaine de la construction, l … Empruntés au domaine de la construction, les tasseaux de bois ont été découpés, sculptés et assemblés pour créer une oeuvre, entre mobile et habitation. Construite juste en dessous d’une échelle humaine elle est impraticable, elle questionne ainsi le regard et incite le public à l’explorer par la projection mentale. Selon Sara Favriau, au-delà du procédé de fabrication, l’objet devient hybride, entre structure et ornement, et offre une nouvelle phase de lecture. Son oeuvre est avant tout une volonté de « sculpter le vide ». C’est également un prétexte pour travailler la sculpture, reposer certaines questions fondamentales : l’ornement, le socle (ici les pilotis), la masse, la gestion des points de vue et des perspectives, le dedans et le dehors. Le travail des passerelles contraint les points de vue et spatialise l’ensemble.Iil guide le regard du spectateur et apporte de nouvelles perspectives. Ces passerelles serpentent, traversent la végétation et dessinent des boucles. L’oeuvre reste ainsi en « circuit fermé » contenant la projection mentale de celui qui la regarde : les yeux du regardeur examinent, scrutent, tentent de comprendre et cerner cette oeuvre, en l’arpentant sans cesse, par l’intérieur et l’extérieur.ans cesse, par l’intérieur et l’extérieur. +
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