Description
|
L'artiste Myriam Mechita a réalisé quatre dessins bien particuliers positionnés aux différents étages de la Maison des Solidarités. Ici, un moineau posé sur un monticule ou sur une branche d'arbre +
, là, un paysage rocheux ou deux mains qui se rapprochent délicatement dans un geste d'apaisement. Les motifs dépourvus d'ombres et de lignes d'horizon, semblent irréels et " +
, flottent" +
, sur les surfaces blanches des murs. En se … sur les surfaces blanches des murs. En se rapprochant, on est étonné par l'irrégularité du tracé. Et pour cause : les dessins ont été obtenus en recourant à une perceuse électrique avec laquelle un ensemble de trous assez profonds a été creusé dans les cloisons. Chaque percée correspond à un point tel un pixel. En reculant de quelques pas, on voit les images reprendre forme. L'appel à la réflexion et à l'intériorité est le point commun de ces quatre réalisations qui viennent perturber l'architecture en rongeant ses murs. Trouer à la perceuse les murs blancs et bien lisses de ce bâtiment peut en effet paraître irrespectueux. Mais les dessins se veulent porteurs d'attente et d'espoir, en lien avec la vocation sociale des lieux.n lien avec la vocation sociale des lieux. +
|